VILLES
ET VILLAGES DU CALVADOS
Janvier
1842
-
Nouvelles locales.
-
Le mauvais temps qui règne depuis quelques jours a entravé
la circulation sur nos routes, et l'a même arrêtée totalement
par la voie maritime. Depuis plusieurs jours, la rivière chargée
de glaçons n'a pas permis à nos paquebots à vapeur de continuer
leur service.
Depuis
dimanche dernier les patineurs prennent leurs ébats sur la vielle
rivière qui est gelée à une grande épaisseur. L'Orne supérieure
est également gelée sur différents points, et les fardeaux les
plus lourds peuvent sans danger être transportés d'une rive à
l'autre. (Source : L’indicateur de Bayeux)
Mars
1847 - Nouvelles locales. -
Le brick « Avenir », cap. Suzard, armateur
M. Davy Quentin, est sorti de notre port, le 1er de ce
mois, allant à la pêche au grand-banc de Terre-Neuve.
Le
2, le brick « Honfleurais », cap. Laurent, armateurs
MM. J.-B. Auber et Cie, est également sorti de notre port, pour
cette destination. ( source : Journal de Honfleur)
Mars
1847
- Nouvelles nationales. -
Le recensement de la population de la France fait pour
1846, donne un total de 35 400 486 individus, celui fait en 1841
avait donné un total de 34 230 178.
Ce
qui donne pour les cinq ans un accroissement de 4 170 308. (
source : Journal de Honfleur)
Janvier
1903 -
Tremblement de terre.
- La
semaine dernière, dans la matinée de mercredi, un tremblement de
terre , qui a duré quatre secondes environ, a été vivement
ressenti à Vassy, Bernières-le-Patry et dans les environs.
(Source :
Le Bonhomme
Normand)
Janvier
1947 -
Un hommage posthume à trois héros de la résistance.
– La
Médaille de la Résistance a été décernée, à titre posthume,
à trois de nos compatriotes : Edmond Robert,
institutrice à Saint-Aubin-sur-Mer, Lucien et Marcel Colin,
étudiants en médecine, morts des suites des tortures qu’ils
endurèrent courageusement dans les bagnes d’outre-Rhin. Lucien
et Marcel Colin étaient les fils du Directeur du Collège moderne
et technique. (Source :
Le Bonhomme Libre)
La suite
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BERNIERES-SUR-MER
Janvier
1901 - Incendie - Un incendie a détruit une meule de blé appartenant à M. Félicien
Quiquemelle, cultivateur. Auteur soupçonné.
Février
1901 - Règlement maboule. - La semaine dernière, par un froid de dix degrés, on avait
eu soin de mettre des bouillottes dans les wagons de première du
chemin de fer de Caen à la Mer, et on n'en avait pas mis dans les
wagons de seconde et de troisième. Or, il n'y avait pas un
voyageur dans les premières et il y en avait un certain nombre
dans les troisièmes et les secondes.
Les
voyageurs ont demandé des bouillottes. On leur a répondu :
« Ce serait contraire au règlement ». Et ils ont dû geler
de froid pendant qu'en vertu du règlement on chauffait des wagons
où il n'y avait personne. Quelle belle chose que les règlements
? (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1907 - Sauvetage d'un enfant.
- Un incident s'est produit mercredi dernier sur la plage de Bernières.
La mer montante avait charrié des planches reliées entre elles
par des traverses boulonnées.
Deux
enfants eurent l'idée de monter dessus. Aussitôt les enfants
installés sur l'épave, celle-ci s'éloigna du bord du flot
et se dirigea vers le large. L'un des enfants sauta dans l'eau
juste à temps et, tout trempé, légèrement blessé à la main,
à moitié mort de peur, il put gagner le rivage. Mais l'autre
enfant n'eut pas la même agilité et la mer l'entraîna au large
sur l'épave.
Heureusement,
une dame qui passait entendit les cris désespérés de l'enfant ;
elle s'empressa d'aller chercher du secours. De braves
marins accoururent et avec une promptitude digne de louanges,
mirent à l'eau un canot et ramèrent vigoureusement vers
l'enfant. Il l'atteignirent et le ramenèrent après quelques
minutes d'effort. Nous félicitons les braves marins de Bernières
qui ont assurément sauvé, grâce à leur agilité
si prompte, la vie de l'enfant
en péril.
Mai
1912 - Accident. - Le 16, Le gendarme Sarrat, se rendant en
service à Courseulles, a été assailli à la Rive, Commune de
Bernières-sur-mer, par un jeune chien appartenant à M. Aubrée,
cultivateur, et qui l'a fait tomber de bicyclette. Dans sa chute,
il s'est assez sérieusement blessé au poignet.
Juin
1914
-
Goudronnage des routes.
-
On procède depuis lundi 29 juin jusqu'au dimanche 5
juillet au goudronnage du chemin de grande communication de
Courseulles à Ouistreham, dans les communes de Luc, Langrune,
Saint-Aubin et Bernières.
La
suite......
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LANGRUNE-SUR-MER
Janvier
1881
- Les prières
publiques. -
Dimanche les prières publiques ordonnées par la
constitution à l'occasion de la rentrée des chambres ont eu lieu
dans toutes les communes du Calvados, sauf dans deux ou trois que
nous pourrions citer, où les curés, par pure insouciance, et non
par esprit politique, ont oublié de les annoncer.
Février
1881
- Les
archives dans une marmite.
- Dans une
petite commune du littoral, un délégué de l'autorité supérieure
se présente chez le maire et lui demande communication de
certains papiers administratifs. Le maire se rend au fond de sa
cuisine, découvre une énorme marmite, en retire les documents
demandés et les offre magistralement à l'agent ébahi, en lui
disant : « N'vo z'épatez pas ! chest por que les souris n’les
mangent point, que j’les mets dans c'te marmite qu'est en
potin... »
Juin
1915 -
Sur le littoral. - La
guerre nous amene avec les sous-marins et leurs tristes exploits
des détritus et des animaux morts de toute espèces. A
St-Aubin-sur-Mer, à Langrune, on a fait enterrer ces épaves funèbres.
A
Luc, on va les brûler.
Qu’on
se hâte, car avec les chaleurs ça ne sentirait pas la rose, au
contraire.
Juillet
1915
- Échos
balnéaires. -
Le croira-t-on, c’est pourtant la vérité, la saison
malgré les moments d’angoisse que nous traversons, promet d’être
bonne et, d’ores et déjà sur presque tout le littoral, elle
s’annonce sous les meilleurs auspices.
A
Luc-sur-Mer, à Langrune, à Saint-Aubin-sur-Mer : Les
difficulté dont nous avons parlé, ne sont apaisées généralement
entre les propriétaires et les réfugiés. Suivant les conseils
donnés par l’excellent curé du haut de la chaire, des deux cotés
on y a mis du sien et à très rares exceptions près chacun est
resté sur ses positions.
Aussi,
le nombre des maisons à louer pour peu que cela continue, sera
sans doute inférieur à celui des autres années.
C’est
le cas de suivre l’avis qu’on trouve aux annonces à la 4e
page des journaux « Ne pas attendre se presser ».
La
suite ..........
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Hier,
Aujourd'hui, Demain
Mes
parents qui avaient fui le bombardement de Caen par les alliés
s’étaient réfugiés tout naturellement chez ma
grand-mère, propriétaire d’une maison pouvant accueillir
toute la famille, dans un hameau appelé « Les Glazières ».
Ma
mère était native de Mont-Saint-Aignan, chef lieu de
canton de Seine- Maritime en surplomb de Rouen
...............
Mon
père, lui, était natif de Glos, petite cité située à
cinq kilomètres de Lisieux ...........
Institutrice
en retraite, veuve de guerre et ex-secrétaire de mairie, ma
grand-mère habitait Le Pin, village situé à quinze kilomètres
de Lisieux et sept de Cormeilles, depuis de nombreuses années
et avant elle ses parents.
C'est
ainsi que commence le livre, intitulé Hier,
Aujourd'hui, Demain, retraçant les souvenirs d'enfance
et d'adolescence de l'auteur en Normandie entre autres. La
description de la vie à la campagne dans les années
cinquante/soixante est fidèlement racontée, accompagnée
de nombreuses anecdotes. Passionné de cyclotourisme et
curieux de l'histoire locale l'auteur nous commente des séjours
en vélo dans nos belles régions, la Normandie bien
sur mais aussi la Bretagne, et l'Auvergne parmi d'autres.
Mais la vie n'est pas toujours un long fleuve tranquille.
Hier nourrit
ma mémoire pour éclairer mon présent et Aujourd'hui mon
espoir façonne le monde de Demain!
Le
livre 280 pages est en souscription au prix de 20 euros
frais d'envoi compris pour une livraison début septembre.
Merci
d'adresser votre chèque à l'ordre de "Édition Bellier"
73, cours Albert Thomas 69003 Lyon |
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