Mai
1842 - Cour d’Assises du Calvados. - Un
voleur habile et qui s'était, maintes fois soustrait aux poursuites de la
justice, Jacques-Guillaume Varin, âgé de 35 ans et maçon à Fervaques,
vient d'acquitter une partie de ses méfaits par une condamnation en 6
années de travaux forcés.
Il
comparaissait cette fois pour avoir vole aux époux Angers, dans une cave
attenant à leur habitation, de Sainte-Marguerite-de-Viette, quatre
chemises et un lapin. D'autres faits de ce genre jusques la restés
impunis, sont venus aggraver la sévérité de la peine qui lui a été
infligée. (Source : L’indicateur
de Bayeux)
Août
1853 - Cour d’Assises du Calvados.
- Audiences
des 5 et 6.
Les
nommés Lucien-Adolphe Henry, dit St-Louis, herboriste, demeurant à
Lisieux ; François-Ferdinand Leroi, cultivateur ;
Michel-Nicolas Tranchant, propriétaire ; Aglaé-Ambroisine Tranchant,
jeune fille de 22 ans, demeurant tous trois à Fervaques, comparaissent
devant la cour.
Ils
sont accusés : Henry dit Saint Louis, Leroi et Tranchant, d'avoir,
conjointement, depuis, le mois de juin 1822, jusque et y compris les
premiers jours du mois de décembre suivant, à Fervaques, à l'aide
d'aliments, breuvages, médicaments, violences, ou par tout autre moyen,
procuré l'avortement d'Aglaé Tranchant qui était enceinte.
Aglaé
Tranchant, d'avoir, à Fervaques, de juin 1852 à décembre, même année,
consenti à faite usage des moyens à elle indiqués ou administrés à
l'effet de se procurer un avortement, lequel avortement s'en est suivi.
Henry
dit Saint Louis, Leroi et Tranchant, d'avoir conjointement, à Fervaques,
à l'époque ci-dessus, volontairement donné la mort à l’enfant
nouveau né de la fille Tranchant ; Henry dit Saint-Louis d'avoir, dans
les deux premiers mois de 1853, frauduleusement fabriqué ou fait
fabriquer à son profit un faux billet à ordre de 250 fr. et d’avoir
fait, sciemment, usage de ce faux billet.
L'organe
du ministère public a conclu à mettre la jeune fille hors de cause. Mais
il n'en a pas été ainsi des trois hommes, dont l'un est le père de
cette fille.
Après
les plaidoiries, la déclaration du jury a acquitté la fille Tranchant ;
Tranchant et Leroi ont été condamnés à 5 ans d'emprisonnement et Heury
dit St-Louis aux travaux forcés à perpétuité. (Source :
Le Journal de Honfleur)
Avril
1868 -
Un accident. -
Le 23 de ce mois, à neuf heures du soir, M. Binet Gustave Eugène,
âgé de 64 ans, officier de santé à Fervaques, est tombé
accidentellement dans la rivière la Touques, territoire de la commune de
Fervaques, en voulant y puiser un seau d'eau pour son cheval.
Son
cadavre n'a pu être retiré que le lendemain.
Mars
1871 -
Fait divers.
- Nous sommes
heureux d'annoncer que MM. de Lyée de Belleau, Hue, Dasnière, et les
autres étages, au nombre de onze, emmenés de Fervaques, et des communes
environnantes par les Prussiens, ont été remis en liberté, après avoir
été conduits jusqu'à Rouen dans une de ces voitures non suspendues
qu'on appelle dans le pays un banneau. La commune de Fervaques n'a payé
pour toute contribution, que le douzième échu des impositions.
Ajoutons
que par un remords de condescendance. MM. les Prussiens se sont décidés
à ne pas conduire jusqu'à Rouen, Mme la comtesse de Montgommery : ils
ont emmené en échange, le maire de Fervaques, M. Hue. L'un des onze
otages était un vieillard âgé de plus de quatre-vingt ans.
Mai
1873
-
Les Événements.
- Samedi
soir, M. THIERS a donné sa démission, de Président de la République
française. Il a été remplacé par le maréchal DE MAC-MAHON, duc DE
MAGENTA. Le maréchal-Président est âgé de 65 ans.
Juillet
1873
- Des
fêtes.
Il nous revient que
dans certaines communes, les seigneurs du lieu font tout ce qu ils peuvent
pour entraver l'organisation des fêtes communales.
A
Fervaques, les choses se passent tout autrement, c'est la châtelaine, Mme
la comtesse de Montgommery, qui fait tous les frais de la fête, depuis le
prix du baiser de la tuile jusqu'au feu d'artifice. Or donc, c'était la
Saint-Germain, dimanche dernier, à Fervaques : sur la pelouse, fête
splendide, au château, réunion princière. A la bonne heure ! voilà comment
nous comprenons l'emploi des millions, et si tous les nobles.... riches
suivaient cet exemple, ils feraient bien moins d'envieux.
Juin
1874
- Fait divers. -
Jean
Barbot, 60 ans, berger à Saint-Cyr-du-Ronceray, passait à Fervaques, en
conduisant le troupeau de son maître, M. Deuley. Les moutons broutaient
le pied des jeunes haies, mais l'endroit était mal choisi, c'était en
face la maison de maître Corbeau, garde champêtre. Il fit observer à
Barbot qu'il commettait une contravention et lui demanda son nom. Barbot
répondit : « Je m'appelle mange m...» et se jeta sur le garde
champêtre qu'il prit au collet. Mais les rôles ne furent pas longtemps
renversés, et Corbeau, avant de faire respecter le droit de l'autorité
devant le tribunal, en fit respecter la force en infligeant à
Barbot une correction assez complète. Le tribunal de Lisieux a condamné
le prévenu à un mois de prison, 30 fr. d'amende et aux dépens.
Février
1876
-
Tentative d’assassinat. -
Dimanche,
une tentative d'assassinat a été commise vers 5 ,heures du soir, sur un
chemin vicinal allant de Livarot à Fervaques, la victime, le sieur
Valéry Delamarre, âgé de 53 ans, a eu un des os temporaux brisé d'un
coup de bâton, il y a eu épanchement au cerveau, l'état du blessé
inspire de sérieuses inquiétudes.
L'auteur
présumé du meurtre, un nommé Eugène Legrain, âgé de 26 ans, ouvrier
a été écroué à Lisieux. Legrain s'était évadé de la chambre de
sûreté de Fervaques.
Avril
1876
-
Accident. -
Un
cheval mal attaché à la porte de l'auberge où son maître, boucher à
Fervaques, se restaurait, a traversé au galop la commune de
Saint-Martin-de-la-Lieue et a renversé un marchand de poisson ainsi que
la petite voiture que celui-ci traînait derrière lui. Le propriétaire
du cheval a, nom assure-t on, refusé de payer le léger dégât que sa
négligence avait occasionné. Il n'y a donc pas de police dans ce
pays-là ?
Avril
1876
-
Mort accidentelle. -
Lundi,
vers 4 heures du soir, le jeune Alcide Leris, âgé de 9 ans, demeurant
chez ses parents, à Cheffreville, a été retiré de la rivière La
Touques, territoire de Fervaques, arrondissement de Lisieux, dans laquelle
il était tombé accidentellement, en passant sur un pont, Leris a expiré
pendant qu'on le transportait.
Janvier
1879 -
Appropriations et réparations en 1878.
-
85 locaux,
appartenant à
73 communes,
ont été appropriés ou
réparés dans le Calvados
- Arrondissement
de Lisieux :
Marolles, école de garçons ;
Lisieux, école
de garçons ;
Saint-Désir, école de garçons ;
Saint-Germain-de-Livet, école
mixte ; Saint-Jacques,
école de garçons ;
Mesnil-Eudes, école mixte ; Saint-Pierre-des-Ifs,
école mixte ;
Le Pré-d'Auge,
école de filles ; Prêtreville,
les deux
écoles ; Livarot,
école de
filles ; Fervaques,
école de
garçons et une école
de filles ; Sainte-Foy-de-Montgommery,
école mixte ;
Mesnil-Duraud, école de filles ;
Ouville, école
de filles, Mesnil-Mauger,
école mixte ; Orbec,
école de garçons ;
Saint-Julien-de-Mailloc, école
de garçons ;
Saint-Martin-de-Bienfaite, école
de garçons ; Sainte-Marguerite-de-Viette,
les deux
écoles ; Montviette,
école mixte ; Vieux-Pont,
école mixte.
Avril
1879
-
Chasse au sanglier.
- Les
sangliers sont nombreux dans le bois de Fervaques et causent de
grands dégâts aux cultures environnantes, on nous dit que deux pièces
de labour, ensemencées en blé, ont été pour ainsi dire retournées et
la céréale enfouie en vert, perte de ce chef, 1 200 fr.
Le
lieutenant de louveterie avait organisé une chasse qui a eu pour
résultat la mise bas d'une laie portant trois marcassins.
Octobre
1881
- Télégraphes.
- Un bureau
télégraphique municipal va être établi à Fervaques.
Mars
1882
- Le télégraphe.
- Le bureau
télégraphique de Fervaques a été ouvert à dater du 25 mars.
Octobre
1886 -
La
nouvelle pompe à incendie.
- Dimanche 17 octobre a eu lieu à Fervaques la réception d'une pompe à
incendie et de ses accessoires. Le nouveau matériel a été entièrement
payé au moyen de libéralités privées.
Sous
le rapport de la qualité des engins, de leur solidité, des
perfectionnements apportés a ce matériel réalise tout ce que
l'industrie a produit de mieux jusqu'à ce jour, la commune peut soutenir
hautement la comparaison avec les villes les plus riches et les mieux
dotées.
La
pompe est portée sur un chariot à ressorts, elle est du modèle n° 2,
aspirante et foulante, ou seulement foulante à volonté. Les pistons ont
110 millim. de diamètre intérieur, la spirale mesure 55 millim., et les
garnitures 45 millim., les lances ont 13 et 15 millim. à l'orifice.
Mais
le perfectionnement le plus saillant et le plus nouveau que relève
l'examen minutieux et attentif qu'il nous a été donné de faire de cette
pompe et de ses accessoires c’est le mode de raccords de toutes les
pièces, système Guillemen, c’est merveilleux de célérité, d’ingéniosité
et de solidité, l’obturation est complète.
La
manœuvre des balanciers demande la force de dix hommes au moins. La pompe
donne, à raison de 132 coups de piston à la minute, un débit de 244
litres, le jet porte à 36 mètres
de distance horizontale et à 28 mètres de hauteur, le tout avec la
lance de 13 millim. Les agrès divers méritaient eux-mêmes des
explications détaillées.
C'est
au maître-serrurier Caly, sergent-major de la Cie, que l'on doit le beau
choix de ce matériel, la plus grande latitude lui avait été laissée à
ce sujet, il a tenu à honneur de répondre à la confiance qui lui
a été témoignée, et nous pouvons ajouter que M. Caly a réussi à
l'entière satisfaction des examinateurs les plus difficiles.
Janvier
1888
- Le
drame de Fervaques.
-
Jeudi
à Fervacques, vers trois heures de l'après-midi, un agent d'assurances
de la compagnie le Nord, Gaston Patey, 25 ans, qui depuis quinze jours
habitait chez la receveuse des postes, s'est tiré un coup de revolver, à
la tempe droite, la mort a été instantanée. Patey s'est tué dans la
cuisine, en présence de la receveuse, et de son fils, âgé de 10 ans.
Aidé du gamin, la receveuse a traîné je corps jusque dans la pièce
servant de vestibule au bureau. Ensuite, elle a ramassé les morceaux de
cervelle répandus dans la cuisine et les a replacés dans le crâne du
suicidé.
Une
heure s'est passée ainsi, et c'est quand le fils à dit à sa mère qu'on
pourrait l'accuser d'avoir tué Patey qu'elle s'est enfin décidée a
prévenir l'autorité.
La
receveuse de Fervacques a été receveuse à Bény. Elle avait épousé un
honnête homme, le sieur Lécot, percepteur, qui est mort, dit on, soit de
folie ou de chagrin. On dit aussi que la femme Lécot serait très dure
pour son fils et pour son père, vieillard de 70 ans, qui vit avec elle.
Cette femme est âgée de 44ans, elle est laide et bossues. Malgré cela,
et grâce à une grande énergie, elle sait attirer a elle les
jeunes gens. C'est ainsi qu'elle a connu Patey, dont la famille habite
Douvres. Il était sans doute venu trouver la femme Lécot pour lui
demander de l'argent, et c'est sur son refus qu'il se sera tué. On a
trouvé sur lui deux lettres dans lesquelles il fait connaître ses idées
de suicide et blâme la receveuse des postes, sa maîtresse, l'autre, de
M. Dechaufour, directeur de la compagnie le Nord, qui le menaçait de le
dénoncer à la justice et même de le faire arrêter, s'il ne remboursait
le lendemain les sommes dont il était redevable. Patey devait aussi de
l'argent à la femme Lécot, du moins, elle a entre les mains des billets
signés par le malheureux suicidé qui passait pour se livrer à la
boisson.
Le
déficit trouvé dans la caisse de la femme Lécot est insignifiant. Elle
n'a pas été arrêtée, ainsi que le bruit en a couru, mais elle sera
révoquée.
Mars
1890 -
Le vol de la Poste de Fervaques. - Nous
avons annoncé que, à la suite de l'enquête sur le vol de Fervaques, le
courrier Graindorge avait été arrêté. Cette arrestation a été
maintenue. Graindorge continue à nier, et il prétend toujours avoir
laissé monter dans sa voiture un inconnu. Cet individu n'a pu encore
être retrouvé. Graindorge, quelques jours après le vol, a payé ses
dettes dans la région. Un. billet de banque portant le numéro d'un des
billets volés a été retrouvé par un banquier de Vimoutiers,
qui l'avait obtenu d'un huissier de Livarot, lequel a lui-même touché ce
billet en opérant un recouvrement à Fervaques. Il faudrait dès lors
admettre que l'individu désigné par Graindorge serait venu
immédiatement placer à Fervaques le produit de son vol, ce qui parait
presque impossible.
Juin
1890 -
18 000 bourrées incendiées.
- Le
feu s'est encore déclaré la semaine dernière dans le bois de Fervacques,
et a détruit 1 000 bourrées. C'est le douzième incendie depuis six mois
dont le propriétaire, M. de Neuville, est la victime. Le nombre de
bourrées brûlées en tout s'élève à 18 000. La gendarmerie fait une
enquête, car la malveillance n'est pas étrangère à ces sinistres.
Juillet
1890 -
Un jour de congé. -
Le préfet, en raison de sa nomination dans le Calvados, a accordé
le 15 juillet, comme jour de congé supplémentaire, aux écoles
primaires.
Juillet
1890 -
Les récoltes. -
Les pluies persistantes de ces derniers temps ont compromis les
récoltes dont les apparences étaient des plus belles. La plupart des
foins ne sont pas rentrés et l'eau a pénétré dans les meulons, Les
blés et les avoines sont versés et, comme roulés, sur certains points.
On craint aussi que l'humidité n'atteigne les pommes de terre. La
récolte de pommes à cidre sera encore moindre que l'an dernier.
Juillet
1890 -
Excellente mesure. -
Désormais, le service des petits paquets, jusqu'ici limité aux
communes possédant des gares de chemin de fer, sera étendu à tout le
territoire. L'administration se servira, à cet effet, des entrepreneurs
de transports des dépêches, qui livreront les colis à domicile
moyennant une rétribution ne dépassant pas 25 centimes.
(source le Bonhomme
Normand)
Mai
1891 -
Incendies. -
A Ste-Marie-Outre-l'Eau, un incendie a détruit un bâtiment
appartenant au sieur Raoult, menuisier. Pertes, 6 000 fr.
—
Un incendie, dont la cause est inconnue, s'est déclaré dans les costils
de Baron et a détruit une assez grande étendue de bois et bruyères.
—
A Fervaques, incendie dans les bois de M. de Neuville. Pertes, 1
900 fr.
—
Samedi à Livry, le feu a éclaté dans un bois. 3 hectares environ ont
été détruits. Ce bois appartient à Mme la comtesse Ven-Den-Brul.
—
incendie à Mosles chez François Guilbert, cultivateur. Perte 4 400 fr.
—
Incendie, à Honfleur, quartier du Poudreux, au préjudice de MM. Niel,
Pognon et Dejaek. Pertes, 6 000 fr. (source
le Bonhomme Normand)
Avril
1892 -
Mort étouffé. - Dimanche
soir, le sieur Couppel, terrassier à Cernay, se trouvait à
Fervaques où il dînait à l'auberge de M. Vital Donné. Tout à coup, il
se lève de sa place sans dire un mot et sort en se débattant.
Couppel avait avalé un morceau de viande qui était allé se loger dans
la trachée-artère. La mort a été instantanée. (source le
Bonhomme Normand)
Juillet
1892 -
Les armes à feu. -
Le jour de la fête
nationale, à Fervaques, le sieur Année, menuisier, avait tiré dans la
journée de nombreux coups de revolver. Vers 10 Heures 3/4, le soir,
il rentrait chez lui croyant son arme vide. Une enfant de 9 ans, la jeune
Saint-Denis, lui demanda à voir fonctionner son revolver. M.,Année se
prêta volontairement à ce désir. Malheureusement, il restait une
cartouche dans l'arme, le coup partit et atteignit à bout portant
l'enfant auprès de l’œil gauche, à la racine du nez. Un médecin,
mandé aussitôt, enleva la bourre et nettoya la plaie. La jeune
Saint-Denis va bien. (source
le Bonhomme Normand)
Juin
1893 -
Accident de voiture. -
La comtesse de
Montgommery, propriétaire du château de Fervaques, passait mercredi
soir, en Victoria, place de la Concorde, à Paris, lorsque, tout à coup,
au bruit que faisait en arrivant sur cette place une voiture à vapeur,
l'un des deux chevaux de l'attelage prit peur et s'emballa. Mme de
Montgommery voulut sauter de son équipage mais elle tomba à la renverse
sur le trottoir, se blessant grièvement.
(source
le Bonhomme Normand)
Juillet
1894 - ???????.
-
Il paraît que, depuis
quelque temps, un cultivateur de Fervaques voit ses bestiaux atteints
d'une maladie étrange. Ils commencent d'abord par refuser toute
nourriture et finissent par crever. Le vétérinaire appelé à se
prononcer sur ce cas n'a pu le faire. (source
le Bonhomme Normand)
Mai
1897 -
Vol à Fervaques.
- Auguste
dit Lerebours, 20 ans, terrassier, qui avait précédemment travaillé
chez les époux Dubois, demeurant à Fervaques, profita de l'absence de
ceux-ci pour leur voler une montre en or, et, deux jours après, pour
voler 290 fr. à la veuve Ernest, même commune. Lerebours a été
condamné à un an.
(source
le Bonhomme Normand)
Novembre
1897 -
Vols d’animaux.
-
On
a volé une jument de 100 fr., au sieur Lelièvre, et deux moutons de 35
fr., au sieur Boutrais, cultivateur, à Fervaques.
(source le Bonhomme
Normand)
Novembre
1897 -
Noyée. -
La
dame Galopin, 72 ans, propriétaire à Fervaques , était occupée à
soigner ses canards, lorsque, se trouvant sur le bord d'une mare très
profonde,
son pied vint à glisser et elle tomba à l'eau où elle s'est noyée.
(source
le Bonhomme Normand)
Novembre
1897 -
Sangliers
en ballade. -
Treize
énormes
sangliers ont fait, la semaine dernière, une promenade matinale dans les
rues de Fervaques. Une chasse fut alors improvisée par plusieurs
habitants, ils réussirent à abattre deux de ces animaux devenus par trop
familiers. (source
le Bonhomme Normand)
Février
1898 -
En
allant faire les jours gras. -
Une femme, âgée
d'environ 60 ans, a été trouvée sans connaissance sur la route, à deux
kilomètres de Fervacques. Ella se rendait probablement chez des parents
pour y faire les jours gras, car près d'elle était un panier contenant
un dindon mort. On la croit atteinte de paralysie. Elle avait dans sa
poche 7 francs, un chapelet et un bout de chandelle. (source
le Bonhomme Normand)
Juillet
1898 -
Mesures sanitaires. –
L'entrée
du bétail espagnol et
portugais est interdite en France à cause de la fièvre aphteuse.
—
M. le préfet du Calvados vient, de prendre un arrêté relatif aux
mesures à prendre pour l'introduction et la mise en vente, dans le
Calvados, des moutons destinés à la boucherie et provenant de
départements affectés de fièvre aphteuse ou de clavelée.
(source le Bonhomme Normand)
Juillet
1898 -
Suicides. –
Le
nommé Joseph Gueret, 25 ans, mouleur, sans domicile fixe, né à Dol (llle-et-Vilaine),
s'est pendu, à l'aide d'une longe, à un Pommier, à Blainville, au lieu
dit « Les Cheminées » Gueret avait été occupé pendant
quelque temps chez M. Nizeu, fondeur à Caen. Il avait annoncé au café
Anne, à Blainville, où il avait pris plusieurs consommations, son
intention d'en finir avec la vie, disant qu'il souffrait partout et
particulièrement dans la tête.
—
M. Casimir Lohier, 62 ans, lieutenant en retraite, rue St-Jean, s'est
suicidé dans un accès de fièvre chaude.
—
Le sieur Troslet, 30 ans, couvreur à Fervaques, a été trouvé, par sa
mère, pendu à son domicile. C'est dans un accès d'aliénation mentale,
dont l'infortuné jeune homme était atteint, qu'il a mis fin à ses
jours.
(source le Bonhomme Normand)
Février
1899 -
Rêve et réalité. -
Joseph
Alphonse, dit Prudent, demeurant à Fervaques, est un alcoolique et un
jaloux. Un soir, il soupait tranquillement avec sa femme et deux
journaliers, dont l'un est le cousin de la femme. Prudent, soudain, se
lève et s'écrie : « Est-ce un rêve ? » Les assistants n'eurent
pas le temps de lui demander ce qu'il voyait en rêve, car aussitôt le
rêveur éveillé flanquait un coup de poing à sa femme et bousculait son
cousin.
Nos
lecteurs devinent ce que Prudent avait vu en rêve : sa femme et son
cousin se faisant du genou sous la table. Plainte ayant été portée,
Prudent a été poursuivi et condamné par le tribunal de Lisieux à
trois mois de prison. Après le rêve, la réalité. (source le Bonhomme
Normand)
Octobre
1899 -
Recensement des chevaux.
- Le recensement des chevaux, juments, mulets et mules de
tout âge aura lieu avant le 16 janvier 1900.
Les
propriétaires devront déclarer à la mairie, avant le 1er
janvier 1900, tous les chevaux et mulets qui sont en leur possession. Il
ne sera pas fait, en 1900, de recensement des voitures attelées. (source
le Bonhomme Normand)
Octobre
1899 -
Tableau champêtre. -
Les
époux Morand tiennent un hôtel à Fervacques. En face d'eux habite le
sieur Albert Lemoine, qui a loué l'hôtel Morand pour Noël ; ceci dit
pour servir de prologue à la comédie suivante :
La
nuit de la fête de Fervacques, vers deux heures du matin, la fenêtre de
Lemoine s'ouvrait et un individu, n'ayant sans doute pas de vase de nuit
sous la main, se mit à arroser le sol avec l'abondance d'un homme qui
avait bu toute la journée, Morand l'aperçut. Il appela sa femme, sa
fille et sa jeune servante de 14 ans pour les faire jouir de ce tableau
qu'un autre aurait tout fait pour leur cacher.
Une
enquête eut lieu. Les époux Morand et leur servante déclarèrent avoir
reconnu Lemoine, mais, à l'audience les Morand ne sont plus certains si
c'était bien lui qui a arrosé.
La
jeune servante, au contraire, a maintenu qu'elle avait reconnu Lemoine et
a donné au tribunal le détail de ce qu'elle a vu, en fille qui en sait
long pour son âge.
En
présence des tergiversations des principaux témoins, le tribunal a
acquitté Lemoine, auquel on prête l'intention de poursuivre les époux
Morand pour dénonciation calomnieuse. (source le Bonhomme Normand)
Juin
1900 -
Morte sur la route. -
La dame Bisson, née Joséphine Dubos, factrice des postes à
Fervaques, depuis 37 ans, est morte subitement dans un chemin, en faisant
son service.
Elle avait reçu dernièrement une médaille d'honneur en récompense de
ses bons services. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Septembre
1900 -
Enlèvement d’un parent à héritage. -
Le
sieur Leroy, 75 ans, était en pension à Fervaques chez sa belle-fille.
Le bonhomme, qui ne s'aide pas facilement, paraissait s'y bien trouver,
lorsque, le matin des élections, une autre parente, habitant Mantes,
arriva, en voiture à deux chevaux louée à Lisieux, pour voir le
vieillard.
Comme
le sieur Leroy voulait aller
voter, la nouvelle venue le fit monter dans voiture et, après avoir
stationné quelques minutes devant la mairie de Fervaques, la voiture,
avec le brave homme dedans, partit au grand trot vers Lisieux d'où fut
envoyée à la parente de Fervaques la dépêche suivante : « M. Leroy,
vient à Mantes ». (Source
: Le Bonhomme Normand)
Octobre
1900 - Un
bain froid. - Une femme Lagnel, gardienne d'herbages,
dont les habitudes d'intempérance sont bien connues, suivait le sentier
dit " du Tourniquet " et devait, traverser la rivière la
Touques sur un pont à l'usage des piétons. Trompée par l'obscurité, la
femme Lagnel dont les pas étaient mal assurés fit un plongeon dans la
rivière.
Heureusement,
pour elle,
passait à ce moment un employé du haras de Chiffrevil qui se jeta
courageusement à l'eau, profonde à cet endroit et avec assez de
difficulté parvint à la retirer de sa position critique. La femme
Lagnel avait déjà perdu connaissance. Elle reprit bientôt ses sens et
fut reconduite à son domicile. Elle en sera quitte pour ce bain forcé.
La leçon lui profitera-t-elle ? Il est permis d'en douter.
" qui a bu, boira " dit le proverbe. Dans tous les cas, elle
fera bien de choisir une autre tasse que celle de samedi.
Septembre
1900 -
Morte sur la route. -
La
dame Bisson, née Joséphine Dubos, factrice des postes à Fervaques,
depuis 37 ans, est morte subitement dans un chemin, en faisant son
service. Elle avait reçu dernièrement une médaille d'honneur en
récompense de ses bons services. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Décembre
1900 -
Morts subites. -
Au moment de se mettre à table, dimanche soir, le sieur Arsène Roussel,
maître d’hôtel depuis plus de quarante ans au
château de
Fervaques, est tombé foudroyé par une attaque d'apoplexie.
—
On a trouvé le cadavre de la
femme Rosalie Henri, ménagère, demeurant aux Authieux, dans un herbage,
sis au Mesnil-sur-Blangy. (Source
: Le Bonhomme Normand)
Mars 1901 - Une idée satanique. -
Mme Dutac, propriétaire à Fervaques, a pour voisine Mme Desnoes, qui
n'est pas son amie, loin s'en faut. La semaine dernière Mme Dutac eu une
idée satanique. Elle remplit une pelle de cendre chaude et la jeta à la
figure de son ennemie. Il se trouvait parmi les cendres des charbons
ardents et la distance était
si petite entre les deux femmes que la pelle de l'une frappa le
visage de l'autre et lui causa une assez grave blessure. Mme Dutac
apprendra à ses frais que la colère est mauvaise conseillère.
Avril
1901 - La méprise d'un chasseur. -
Un sieur X..., de Bellou, avait tué, d'un coup de fusil, un cochon que sa
mauvaise vue lui avait fait prendre pour un sanglier. Cette méprise n'est
rien, nous écrit-on, auprès de celle qui a été commise le 9
avril par le beau-père de M. X........, M.
H......., de Fervaques.
H...,
Employait, ce jour-là un journalier à réparer une de ses haies. Vers le
soir, à l'heure où tous les chats commencent à devenir gris, le
journalier eut à satisfaire un de ces besoins pour lesquels fut
créé le proverbe : " Nécessité n'a pas de loi." Le cas
étant pressant, en un tour de main, le pantalon fut descendu sur les
mollets et un objet potelé dont la couleur contrastait avec celle
des choses ambiantes chercha pudiquement contre la haie un abri dont
l'expérience devait malheureusement, démontrer l'insuffisance. En effet,
à travers les épines dénudées, H..., aperçu de cet objet
insolite, de grosseur raisonnable et croyant voir on ne sait quel gibier,
il saisit son fusil, ajusta et pressa la détente. Pour un homme affligé
d'une vue capable de l'induire en de pareils bévues, le résultat fut
extraordinaire. Mais un cri de douleur partit de la cible. C'était
la protestation du journalière dont l'arrière-train venait d'être
constellé de petits plombs. Les blessures n'étaient heureusement
pas très graves. Très confus de son erreur, H..., Envoya chercher un
médecin et promit à sa victime un sérieux dédommagement.
Mai
1901 -
Belle trouvaille. - On
dit que le sieur Turgis, cantonnier à Fervaques, aurait, en creusant un
trou dans sa cave, trouvé 12 000 francs en or et argent. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1901 -
Le temps probable (10 – 16 juin).
- A la suite des orages du 8 au 9 juin, le temps commence
d'abord par se rafraîchir, puis il redevient fortement chaud, ce qui
amène le 11 des orages probablement violents, ensuite le temps se
refroidit le lendemain et reste les jours suivants sans grandes variations
et généralement frais et couvert ou pluvieux, toutefois, un léger
réchauffement avec vents est possible du 14 au 15 juin. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1901 -
Un faux trésor.
- Nous
avons dit que le sieur Turgis, cantonnier à Fervaques, avait trouvé dans
sa cave une somme de plusieurs milliers de francs. Malheureusement, le
magot, au lieu de faire des petits, a diminué au point que la trouvaille
se trouve réduite à onze pièces de 20 fr. et à cinq de 5 francs. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Mai
1901 -
Le temps probable. -
Le
temps assez chaud et couvert ou pluvieux du 12 au 13 mai se rafraîchit
ensuite !e 14, puis il se réchauffe rapidement, ce qui rend probables
des orages le 15, ensuite, après s'être rafraîchi un instant, le
temps redevient chaud, couvert ou pluvieux et venteux du 16 au 17 et
surtout ce dernier jour, refroidissement le 18, enfin le temps devient de
nouveau chaud, ce qui amène des orages probablement violents le 19 mai.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Janvier
1903 -
Victime du froid. - Mardi
matin, le cadavre du nommé Pierre Lebourgeois, âgé de 69 ans,
journalier à Prêtreville, a été trouvé dans le bois de M. de Neuville,
à Fervaques. On suppose que le malheureux aura succombé à une
congestion occasionnée par le froid en regagnant son domicile.
Mai
1903 - Morts subites. -
Le
sieur Leclerc, journalier à Fervaques, près Livarot, qui se
rendait à son travail, est mort subitement, frappé d'apoplexie.
—
Le sieur Joseph Petit, commis voyageur de la maison Renaud, de Paris, de
passage à Littry, est mort subitement pendant qu'il faisait ses offres de
marchandises chez la dame Canchy, modiste. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Janvier
1904 - Mauvais père.
- Le
nommé Théomir Rillon, propriétaire à Fervaques, alcoolique et brutal,
a tellement battu son fils Marcel, âgé de 15 ans, que celui-ci a porté
plainte contre lui au parquet de Lisieux.
En
outre, le jeune Rillon a accusé son père d'avoir volé une dinde et un
poulet au sieur Héroux, journalier à La Croupte. Ce fait paraît
établi. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mars
1904 -
Un père indigne. - Le
nommé Constant Rillon, 44 ans, propriétaire à Fervaques, a comparu
devant le tribunal de Lisieux pour vol de volailles et coups à son fils,
âgé de 15 ans.
Rillon
est un ivrogne incorrigible ; il faisait relever son fils jusqu'à vingt
deux fois par nuit pour lui donner de l'eau-de-vie dont il buvait
plus d'un litre. Il frappait le pauvre enfant avec une ceinture à boucle
et le forçait à voler des poules aux voisins. Le corps du jeune garçon
est couvert d'ecchymoses.
Le
tribunal s'est montré justement sévère, il a condamné Rillon à un an
et un jour d'emprisonnement. (Source : Le Bonhomme Normand)
Juin
1904 -
Inondation.
- Une trombe
d'eau s'est abattue lundi sur Fervaques.
La
Touques a débordé dans les rues et dans les caves, causant des dégâts
importants. Les fillettes de l'école, surprises par l'inondation, ont dû
se réfugier au premier étage.
A
Lisieux, la crue a emporté le linge et les baquets des lavoirs. Les
lessivières n'ont eu que le temps de se sauver. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Juillet
1904 -
Incendies. -
D'une charretterie, contenant plusieurs banneaux et équipages
aratoires au sieur Delauzier, à Saint-Sylvain. Pertes : 1 200 francs.
Assuré.
—
D'un hangar et d'une voiture
de foin au sieur Fortin, maître d'hôtel à Fervaques, pertes assez
importantes, non assurées.
—
D'un magasin à Bucéels,
appartenant a l'abbé Delaunay, curé de Chouain. Non assuré.
—
D'une maison et d'un
matériel de charron au sieur Devic, à Verson. Assuré.
—
D'une maison au sieur Emile
Marie, à Jurques, pertes 5 000 francs ; d'un mobilier aux époux Solier,
portes 1 800 francs, et de 800 bottes de foin au sieur Dubois, boucher,
pertes 300 francs. Le tout assuré excepté le foin.
—
D'une maison d'habitation au sieur Lépine, à Saint-Paul-de-Courtonne.
Pertes 700 fr. Le feu a été
mis par la foudre. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Novembre
1904 -
Un métier ingrat. -
C'est
celui d'huissier ; demandez plutôt à M. Jouenne, huissier à Livarot. Il
s'était présenté au domicile du sieur Henri Provost, journalier à
Fervacques, pour procéder à son expulsion. Mais, en le voyant, Provost
devint furieux et voulut assommer l'huissier d'un coup de marteau pendant
que celui-ci avait le dos tourné.
Les
personnes présentes l'en empêchèrent, mais M. Jouenne et ses témoins
furent obligés de déguerpir pour ne pas être malmenés.
Force
resta pourtant à la loi, car l'huissier revint le lendemain protégé par
des gendarmes. Provost fut expulsé, arrêté et écroué à Lisieux.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Novembre
1904 -
Volé et battu. -
Un
qui a de la confiance, c'est le sieur Bazile Guibout, journalier à
Fervacques. Il avait rencontré au café un nommé Charles Leclerc, 37
ans, sans domicile, né à Cambremer, et il s'était attablé pendant deux
heures à boire avec lui. Puis il l'avait emmené dans sa maison et lui
avait fait partager son lit.
Comme
Leclerc lui avait demandé de l'ouvrage, Guibout, qui est chargé du
balayage du bourg, l'envoya le matin commencer cette besogne.
Mais
après son départ, Guibout s'aperçut de la disparition de son
porte-monnaie contenant 88 fr. Il retrouva son voleur place Fontaine et
lui reprocha sa mauvaise action, mais pour toute excuse Leclerc lui envoya
plusieurs coups de poing. Le garde-champêtre intervint alors et arrêta
le filou qui en est à sa 17e condamnation. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Novembre
1904 -
Un incendiaire. -
Un
incendie s'est déclaré chez le sieur Basile Guibout, journalier, à
Fervacques, dont le mobilier, valant un millier de francs, a été en
partie détruit. Comme on se précipitait pour le sauver, on trouva
Guibout assis tranquillement à table et regardant brûler ses meubles. On
eut de la peine à le faire sortir.
Après
enquête, on s'est décidé à arrêter Basile Guibout et à l'envoyer à
la prison de Lisieux, car on avait découvert, sous la porte de la dame
Bourgogne, sa propriétaire et sa voisine, un tas de papiers à demi
consumé, placé là avec mauvaise intention. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Juin
1908 -
Accident
de voiture.
- Le
notaire de Fervaques, M. Facquet, se rendait lundi l'après-midi à
Livarot, emmenant deux amis dans sa voiture. Sur le point d'arriver au
bourg, dans une descente rapide, le cheval fit un faux pas et s'abattit
brusquement.
La
voiture fut complètement culbutée mais par bonheur les trois voyageurs
n'avaient que des égratignures. Embarrassés dans la capote, ils eurent
assez de mal à se tirer d'affaire et à remettre la voiture sur ses
roues. Le véhicule a subi de graves avaries évaluées à 300 francs. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Juin
1917 -
Le temps qu’il fait. -
II
a plue le jour de la Saint-Médard et bruiné seulement le jour de la
Saint-Barnabé. Cela autorise à la fois nos
craintes
et nos espérances
les orages ne semblent pas avoir trop fait couler les fleurs des
pommiers, il y a toujours belle apparence. Au moins, si la on nous mesure
le manger, que nous ayons de quoi boire !
Juin
1917 -
Pour la mobilisation civile. -
Tout
homme de 16 à 60 ans, non
présent sous les drapeaux, est tenu de faire sa déclaration à la mairie
de la commune où il se trouvera dans la
nuit du 7 au 8 Juillet.
Juillet
1917
- Le temps qu’il
fait. -
Après
quelques
jours d'un froid bien anormal en cette saison, la température s'est
élevée à nouveau. Cette hausse subite a causé
des orages
violents et de grands abats-d’eau.
Un peu partout des bestiaux ont été foudroyés dans les champs. Les
rivières sont en pleine crue, on se croirait à l'automne, et la fenaison
va devenir difficile si ces désordres atmosphériques continuent. Hier
soir, une éclipse totale de lune avait lieu. Elle s'est passée derrière
les nuages.
Juillet
1917
- Les orages.
-
L'été qui vient de
commencer ne semble pas devoir tenir les promesses d'une belle saison que
le printemps nous avait permis d'espérer. Depuis quelques semaines, en
effet, les orages se multiplient avec une fréquence malheureuse et
tentent de compromettre nos récoltes dont nous avons tant besoin. Celle
du foin, notamment, qui s’annonçait si belle, est presque
anéanti par endroits. Au début de la semaine dernière, un fort orage a
dévasté une partie de l'arrondissement de Lisieux, de nombreuses
communes ont été très éprouvées à Notre-Dame-de-Courson,
notamment, l'eau a atteint, en certains endroits, deux mètres de hauteur.
La plupart des foins ont été emportés et ceux, restant à couper sont
envasés et considérés comme perdus. Un boulanger de cette commune, M.
Lecomte, qui faisait, à ce moment, une tournée en voiture, à
Moutiers-Hubert, fut jeté, avec son attelage, par la violence du
courant, dans un fossé. Il ne s'en serait pas tiré sans l'intervention
de M. Bertheaume conseiller municipal. Il fut recueilli, ainsi que ses
deux fillettes de 11 et 8 ans, qui l’accompagnaient, par Mme
Lemeunier, qui passa la nuit à réconforter les deux pauvres gosses
mortes de peur. A Fervaques, à
Saint-Martin-de-la-Lieue, à Saint-Germain-de-Livet, les
dégâts sont aussi importants. Rien qu'entre Prêtreville et
Saint-Martin-de-la-Lieue, on évalue à 25 000 fr. la perte des foins.
Dans le pays on compare cet orage à celui de 1875, qui causa la
mort de plusieurs personnes et dévasta les vallées de Courtonne et d
Orbec, ainsi que les bas quartiers de la villes de Lisieux. Un orage,
d'une aussi grande violence,
a éclaté samedi soir sur nos côtes. Luc, Langrune, Saint-Aubin,
Bernières et Courseulles ont été particulièrement éprouvés. On ne
signale aucun accident de personnes.
Mai
1919 -
Délit de chasse, coups et vol. - Le 14 mai,
Madame Henri Lemoine, débitante à Fervaques, qui revenait de travailler
à sa propriété, traversait un plant de pommiers donnant sur la route de
Lisieux, quant elle aperçut deux individus accompagnés d'un chien. Elle
s'approcha et leur demanda ce qu'ils faisaient dans sa propriété. L'un
d'eux répondit par une gifle.
Ayant
aperçut dans la poche du veston de l'individu qui venait de la frapper
des bourses à fureter, elle put en prendre une mais fut rattrapée,
jetée à terre et frappée de coups de pied et de poing par le même
malfaiteur, un nommé Craperon (Désiré), demeurant rue Rose-Harel, à
Lisieux, qui s'empara d'une clef et de 4 ou 5 francs que Madame Lemoine
avait dans ses proches. Leur coup fait, Caperon et son acolyte s'enfuirent
à bicyclette. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Octobre
1920 -
Mauvaise rencontre. -
M. Regnault, notaire à
Fervaques, revenait en auto, accompagné de plusieurs personnes. Arrivé
au carrefour de Folleville, il se trouva en présence de la voiture de M.
le comte d'Hocquart, qui traversait la route. Une collision eut lieu. La
voiture du comte fut renversée dans le fossé. M. Regnault, qui avait
donné, un coup de volant énergique, fut entraîné dans un pré. L'auto
du notaire à eu quelques avaries. La voiture, elle, a les brancards
brisés et la carrosserie endommagée. Heureusement, aucun accident de
personnes, sauf quelques égratignures causées par les éclats de verre.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1922 -
Une terrible mort. -
On
a trouvé dans sa chambre, étendu sur le lit, le cadavre de la jeune
Geneviève Hossard, 11 ans, demeurant chez son beau-père, M. Soutif, à
Fervaques, canton de Livarot.
Ce
dernier, qui était absent, avait laissé à la fillette, la garde de la
maison et de ses deux jeunes enfants, âgés de 4 et 2 ans. Dans
l'après-midi, M. Cuillier rencontra sur la route les deux gosses, qui,
tant bien que mal lui firent comprendre que leur sœur Geneviève s'était
brûlée, M. Cuillier se rendit avec une voisine chez M. Soutif. Ils
trouvèrent la pauvre enfant horriblement brûlée.
La
bambine de quatre ans n'a pas pu dire rien de bien précis si ce n’est
que sa sœur s'était brûlée au feu de la cheminée. (Source : Le
Bonhomme Normand)
Mars
1923 -
Médaille
militaire.
- La
médaille
militaire
a été
attribuée
à la
mémoire du
soldat
Ferdinand
Malais,
du 5e
régiment
d'Infanterie
« mort
pour la
France
». Soldat
très courageux.
Mort glorieusement
pour la
France
le 10
octobre
1915,
des suites
des blessures
reçues
à l'ennemi
(croix de
guerre
avec étoile
de bronze).
Décembre
1924 -
Nécrologie.
- On
annonce la
mort de
M.
Edmond Bisson,
maire de
Fervaques, délégué
cantonal, officier
du Mérite
Agricole, décédé
en son
domicile, à
l'âge de
75 ans.
Janvier
1925 -
Élection
d’un maire.
- Jeudi
matin,
à 10 heures,
le Conseil
s'est réuni
en vue
de procéder
à l'élection
d'un maire
en remplacement
de M.
B isson,
décédé.
Au
premier
tour de
scrutin,
M. Léopold
Bourdon
a été
élu maire
par 9 voix
sur 12
votants. M.
Bourdon
est
l'administrateur
de
la
Société
Anonyme
des
Produits
du
Pays
d'Ange
à
Auquainville.
Juin
1925 -
Attentat à la pudeur. -
Une jeune
fille de
Fervaques,
âgée
de 15
ans et
demi, se
diriger à
bicyclette
vers Mesnil-Germain,
quand elle
rencontra
un laitier
de la
fromagerie
d'Auquainville.
Celui-ci
apercevant
la jeune
fille arrêta
son attelage
et se
livra
à des actes
inqualifiables
en présence
de la
fillette.
Voyant
que cette
dernière
ne prêtait
pas attention
à ses
gestes,
il la
poursuivit
environ
une centaine
de mètres.
Elle dut
se réfugier
dans une
propriété
voisine
où elle
demanda
du secours.
Les
gendarmes
de Livarot
prévenus
découvrirent
l'auteur
de ces
actes,
un nommé
Georges
Jourdan,
19 ans,
qui dut
reconnaître
les faits.
Il a
été arrête
et conduit
à la
prison
de Lisieux.
Août
1926 -
Subvention. -
Le Conseil général donne acte à M. le Préfet de sa
communication pour l'emploi d'un reliquat pour travaux aux bâtiments
communaux autres que les écoles, qui ont leur dotation spéciale. La
somme de 5 750 francs proposée se répartit ainsi qu'il suit : Fervaques.
— Installation de
bornes fontaines dans la commune, 500 fr.
Mars
1927 - Un mauvais choix. -
Récemment désigné pour bénéficier d'un prix Cognacq-Jay, un
grainetier de Fervaques, père de six enfants, Ernest Conard, n'en
continua pas moins à mal soigner ses enfants. L'autre soir, il
les mis dehors et ferma à clef la porte de sa maison. Les pauvres petits
ne durent qu'à l'hospitalité d'un voisin lui-même père de 9 enfants,
de ne pas passer la nuit dehors. Une enquête est ouverte.
Septembre
1936 -
Un ouvrier est blessé par un coup de feu.
-
Au
cours d'une rixe, sur les circonstances de laquelle la gendarmerie
enquête, un ouvrier agricole, M. Paul Jacques, 25 ans, au service
de M. Aigle, cultivateur à Fervaques, a été blessé d'un coup de feu à
la hanche gauche.
M.
Paul Jacques déclare qu'il se trouvait occupé à faner dans un herbage
au lieu dit « La Décanderie », à Croupte, lorsqu’il fut critiqué
sur la façon dont il accomplissait son travail par un chasseur, M,
Maurice Guillier, 48 ans, qui passait par la en compagnie d'un autre
chasseur, M. Eugène Ruelle.
Une
querelle éclata. Prenant son fusil, M. Guillier aurait frappé l'ouvrier
agricole au visage avec les canons de son arme. Soudain, une détonation
aurait retenti et M. Paul Jacques se serait à ce moment senti blessé.
M.
Guillier prétend que l'ouvrier agricole, avec lequel il est depuis
longtemps en mauvais termes, aurait voulu l'empêcher de chasser dans le
champ où il se trouvait, et se serait jeté sur lui et
l'aurait renversé. C'est alors que le coup de feu serait parti, M.
Guillier ajoute qu'il ne tenait pas son fusil à la main, mais qu'il le
portait en bandoulière.
La
blessure de M. Paul Jacques n'est pas grave. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Avril
1938 - Un
maréchal-ferrant tue un architecte parisien et se suicide.
- M.
Charles Adda, architecte
expert près le Conseil de Préfecture de la Seine, 64 ans, 16, rue Ampère, à Paris, était arrivé, vendredi après-midi,
au manoir
du
Coudray, qu’il possède à Prêtreville, à 9 kilomètres de Lisieux. Il avait voyagé par la route et était accompagné de Mme Adda, de
sa
fille
et
d'une amie, Mme Morin.
M.
Bessin, 44 ans, maréchal-ferrant
à
Fervaques,
se
présenta
samedi,
vers 15
h.
30, au
manoir
du Coudray
pour réclamer à M. Adda le règlement d'une facture peu importante.
M.
Adda,
un peu
souffrant,
avait donné des ordres pour ne recevoir personne. Comme
M. Bessin
insistait, la bonne alla chercher son maître, le maréchal ferrant resta seul un moment, puis ouvrit une
porte donnant accès au cabinet de travail et se trouva tout à coup en présence de M. Adda. Une courte discussion éclata
et on
entendit
le
bruit
de
deux détonations. M. Adda, atteint à la tête, s'écroula foudroyé.
Le
meurtrier quitta la maison et regagna son domicile à Fervaques, distant de deux kilomètres environ
du
manoir
du
Coudray. Sans proférer une parole. M. Bessin
monta dans
son
grenier
et se
tira
un coup
de
revolver avec l'arme qu'il avait utilisée quelques instants auparavant,
mais
il ne
parvint qu'à se
blesser
peu
grièvement,
alors il
prit une corde, l’ajusta à un pieu du grenier et se pendit.
Au
manoir, le bruit des détonations avait attiré l'attention
des domestiques.
Pendant que le meurtrier s'en allait, Mme Morin entra dans
le
cabinet
de
travail
et
trouva
M.
Adda étendu.
Il
avait
été tué
net.
Comme le meurtrier s'est suicidé, l'action de la justice est éteinte.
Indiquons que M. Bessin, qui était arrivé dans la commune de Fervaques il y a deux ans, et qui était père de deux enfants jouissait d'une bonne réputation.
Il était
travailleur et ne se livrait jamais à la boisson.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Novembre
1938 -
A abattant une génisse, un boucher est grièvement blessé.
- M.
Gustave Aubraye, 38 ans, boucher à Fervaques, s'apprêtait à tuer une
génisse à l'aide d'un pistolet spécial, quand, tout à coup, la bête
fit un écart.
Le
coup partit et le boucher reçut la charge dans le genou. M. Aubraye a
été transporté dans une clinique de Lisieux. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Juin
1939 -
Un série de dévastations. -
La
gendarmerie de Livarot vient d’être appelée à enquêter sur les
agissements de plusieurs individus qui se sont livrés, sur le territoire
de la commune de Fervaques, à des actes absolument stupides.
C'est
ainsi que chez M. Raoul Biday, propriétaire, ces individus ont arraché
et saccagé des plants d'échalotes, de salades, de fraisiers, de tomates,
etc... Préjudice : 150 francs .
—
Mme Marguerite Leroux, femme Fouquet, ménagère, a constaté qu'on lui
avait enlevé et complètement saccagé ses plants de choux, de salades,
etc... Préjudice : 300 francs.
—
Chez M. Herbinière, on a brisé dix pots de fleurs qui se trouvaient sur
la fenêtre de son habitation. Préjudice : 20 francs.
—
Chez Mme Lair, ménagère, on a brisé cinq pots de fleurs.
Préjudice :25 francs.
—
Chez Mme Coru, propriétaire, on a brisé deux pots de fleurs. Préjudice
: 15 francs.
—
Chez M. Alexandre Queval, coiffeur, on a brisé trois pots de fleurs.
Préjudice : 20 francs.
—
Enfin, chez Mme Vignes, ménagère, c'est tout son jardin qui a été
saccagé. Préjudice : 100 francs. Les auteurs de ces actes stupides sont
activement recherchés.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1941 -
Le froid qui tue. -
M. Henri Boutrois, 57 ans, cultivateur au hameau de la Cocardière,
à Notre-Dame-de-Courson, était allé un matin à l'inhumation d'un ami.
Ne voyant pas son mari revenir l'après-midi, Mme Boutrois avait envoyé
le jeune Charles Lepareur, 13 ans, à sa recherche.
L'enfant
devait retrouver le malheureux étendu
sans vie, la face contre terre et le corps à
demi enfoncé
dans le fossé
de la route de Préaux
à
Fervaques, à
2 kilomètres
de Courson.
D'après
l'enquête,
M. Boutrois, après
l'inhumation, était
allé
déjeuner
chez M. Routier, puis s'était
rendu chez M. Bonnois qu'il avait quitté
vers 17 h. 30 pour
entrer à
son domicile. L'examen médical
a conclu à
une mort naturelle à
la suite
d'une congestion causée
par le froid.
Janvier
1945 -
La circulation sur la R.N. 13.
- Il
est rappelé aux cyclistes empruntant la route nationale n° 13 (Cherbourg
à Paris), classée route militaire, que la circulation n’y est
tolérée qu’à leurs risques et périls.
(Source : Le Bonhomme Libre)
Janvier
1945 -
A la Cour de Justice. -
Présidée
par M. Sebire, la Cour de Justice a, au cours de sa quatrième session,
jugé quatre nouvelle affaires de dénonciation.
-
Caroline L……., femme R…., 66 ans, de St-Aubin-sur-Mer,
accusé d’avoir dénoncé M. Lagarde à la Kommandantur, a été
acquittée.
-
Il en a été de même pour Yvonne H….., 17 ans, de Fervaques,
poursuivie pour avoir dénoncé le médecin de la localité comme donnant
asile à un parachutiste et qui a été considéré comme ayant agi sans
discernement.
-
Marcelle B….., femme C…….., 46 ans, ses deux filles Juliette,
22 ans, et Irène, 19 ans, de Reviers, avaient dénoncé à la
Kommandantur, M. M….., d’Amblie.
Celui-ci, les voyant venir, en compagnie d’Allemands, à la
fête organisée au profit des prisonniers s’était écrié :
« Pas de boches ici ! ». La femme C…….. s’est vue
infliger 5 ans de réclusion,
et sa fille Juliette, 3 ans de prison, Irène C…….. a été
acquittée comme ayant agi sans discernement, elle sera confiée
jusqu’à sa majorité à un établissement d’éducation
surveillée.
-
Georgette L……, veuve S…., 45 ans, débitante, rue Calmette,
à Mondeville, avait par sa déposition au procès de quatre français
traduits en cour martial, provoqué l’aggravation de la condamnation de
ceux-ci, 2 ans d’emprisonnement. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Septembre
1946 -
Onze prisonniers s’évadent.
-
La négligence coupable des autorités qui en ont la garde et l’incroyable
liberté dont les prisonniers boches bénéficient chez nous depuis
un an, malgré nos continuelles protestations, vient de porter ses fruits,
durant la même journée, onze « chleuhs » employés chez des
cultivateurs de Fervaques, la Chapelle-Haute-Grue, des Autels-Saint-Bazile,
de la Follière-Abenon ont pris la clef des champs.
La
simultanéité de départs effectués dans une même région autorise à
penser que l’on se trouve en présence d’évasions concertées. Ainsi
nous en sommes arrivés maintenant au stade des « voyages collectifs
organisés » !
Aura-t-on
cette fois compris en haut lieu qu’il convient de prendre d’urgence
les mesures élémentaires qui s’imposent, à commencer par la mise à
pied de ceux dont l’incapacité nous couvre de ridicule ?
(Source : Le Bonhomme Libre)
Avril
1947 -
Une descente à la cave. –
En rentrant à son domicile après une courte absence, M. Antony
Coru, cultivateur à Fervaques, s’est aperçu que des inconnus avaient
fracturé la porte de son cellier. 50 à 60 litres d’eau-de-vie, d’une
valeur totale de 20 000 fr. ont été prélevés dans deux barils. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948 -
Une pénible affaire. -
Sinistrés
totaux à Cheffreville-Tonnencourt, où ils possédaient une petite
maison, fruit d’économies péniblement amassées, deux septuagénaires,
Mme et M. Cojan, avaient trouvé refuge à Fervaques, dans une bâtisse
appartenant à M. Lasage, de Sainte-Marguerite-des-Loges, et en payaient
régulièrement le loyer. Ces jours derniers, en vertu d’une décision
de justice, les pauvres vieux étaient expulsés par ministère d'huissier
et leurs meubles déposés sur la route.
Une
intervention commune des maires de Fervaques et de Cheffreville a mis fin
à la pénible situation des deux vieillards qui ont réintégré le local
donc ils avaient été privés. (Source : Le Bonhomme Libre)
Octobre
1948
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Un « matériau » d'avenir.
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À
l'occasion du mariage de Mlle Lelièvre, fille du maire de Fervaques, avec
M. Colombes, beau-fils de M. Leconte, maire d'Hermival-les-Vaux, un pâtissier
lexovien, M. Kernéis, à reconstitué en nougatine et pâte d'amande le
charmant manoir Saint-Laurent, propriété de M. Leconte.
Ce
chef-d'œuvre de patience et de goût n'a pas demandé à son auteur moins
de 60 heures de travail.
Des
maisons en nougatine, pourquoi pas ? M. Kernéis devrait bien communiquer
sa recette M.R.U. Son « matériau » nous paraît aussi solide
que celui dont certaines constructions préfabriquées ont vulgarisé
l'emploi. Et puis les sinistrés auraient toujours la ressource de pouvoir
lécher les murs. Mais qu’en pensera M. Coudé du Foreste, grand maître
de notre ravitaillement ? (Source : Le Bonhomme Libre)
Septembre
1949
- Un cyclone. - Un cyclone s’est abattu sur la
région de Fervaques, pendant un quart d’heure il est tombé des
grêlons de 200 à 300 g . Les dégâts sur toute la région dépasseront
500 millions. |