Février
1848 -
Cour d'assise s du Calvados.
-
Le nommé Pierre Caron, âgé de 36 ans, journalier, né à
Blangy, demeurant à Fierville, accusé de vol au préjudice de la veuve
Leproux, propriétaire aux Parcs fontaines, a été condamné à cinq
ans de travaux forcés, sans exposition. (source : Journal de
Honfleur)
Février
1853 - Réunion de communes. -
Les communes de Fierville et des Parcs-Fontaines ont été réunies le
26 février 1853, et la commune porte depuis le nom de
Fierville-les-Parcs.
Février
1870
- Fait
divers.
- Jacques
Borel, 67 ans, propriétaire-cultivateur, né à Blangy, demeurant à
Fierville-les-Parcs. 5 fr. d'amende. Usage sur sa voiture d'une plaque
portant un domicile faux ou supposé.
Avril
1870
- Fait divers.
- Le mois
dernier, une battue a eu lieu dans le bois de Fierville-les-Parcs. Après
trois quarts d'heure de chasse, un sanglier du poids de 70 kilog., a été
tué par le sieur Deschamps, demeurant à Manneville. Le dimanche
suivant, plusieurs des chasseurs assistaient à un banquet donné par
l'un des richards du pays, auquel le sanglier tué avait été offert.
On ne s'est séparé que fort avant dans la soirée, et dans un état de
gaité, qui n'eût pas permis aux plus intrépides des chasseurs,
d'ajuster et de toucher une pièce de gibier quelque grosse qu'elle fût.
Janvier
1871
- Fait divers.
- Une femme qui est
entrée dans sa 101e anée le 28 juillet dernier, est décédée
le 2 de ce mois à Fierville-la-Campagne, arrondissement de Falaise.
Jusqu'à son dernier moment, elle â conservé toutes ses facultés
intellectuelles.
Avril
1879 -
Demande de subvention. -
Le Conseil général,
considérant que les demandes de subvention sur les fonds de l'État,
pour travaux aux églises et aux presbytères, a été établi conformément
à l'article 2 de la loi du 10 août 1871, en tenant compte de l'urgence
de ces travaux, ainsi que des charges et des ressources des communes.
Prie M. le Ministre de vouloir bien accorder aux communes les
subventions demandées pour travaux aux églises et aux presbytères, à
Fierville-les-Parcs, travaux à l'église. Montant de la dépense 5
100 fr. déficit : 1 500 fr.
Juin 1880 - Mort accidentelle. -
Jeudi, le
sieur François L'Homme, âgé de 65 ans, cultivateur à
Fierville-les-Parcs, marié et père de trois enfants, est tombé
accidentellement de dessus
sa voiture au moment où il voulait relever
une bourrée. Dans sa chute, ce malheureux s'est fracturé le crâne et
la mort a été presque instantanée.
Juin
1898 -
Encore un assassinat. –
Le sieur Constant
Hinfray, 62ans, charpentier, vivant seul dans une maison isolée à
Fierville-les-Parcs, canton de Blangy, a été trouvé assassiné d'un
coup de fusil au cœur, dans son jardin, devant la porte de son
habitation.
D'après
l'enquête, Hinfray aurait fait la noce samedi soir avec plusieurs
individus dont l'un nommé Jules Mesnard, 19 ans, domestique à
Fierville. Cet individu sur lequel pèsent les plus graves présomptions
a disparu : il avait volé la veille le fusil de son maître et
plusieurs cartouches.
La
victime a été surprise pendant son sommeil. C'est en se levant, à
l'appel de l'assassin, qu'il a reçu la mort au moment où il allait
ouvrir.
Dans
la même nuit, Jules Michel, journalier à Fierville-les-Parcs, a été
victime d'une tentative de meurtre commise sur sa personne et à l'aide
d'un coup de fusil dont la charge l'aurait effleuré.
Une
femme aurait fait rencontre de Mesnard et, sur son refus de lui serrer
la main, il lui aurait dit : « Ah ! vous refusez de me donner la
main ! Vous avez de la chance d'être une femme, sans ça il y aurait
encore de quoi, dans mon fusil, pour vous trouer la peau ».
—
Enfin, un veau à l'herbage, au Mesnil-sur-Blangy, dans une propriété
appartenant à M. de Malhortie, maire de Tourville, a reçu également,
dans la même nuit, une quarantaine de chevrotines provenant d'un coup de
fusil.
(source
le Moniteur du Calvados)
Juin
1898 -
Un alcoolique assassin. –
Jules Mesnard,
l'assassin du malheureux Anfray, charpentier, était domestique chez M.
Bellière, cultivateur à Fierville-les-Parcs. Celui-ci avait toute
confiance dans son domestique et lui laissait la garde de la maison quand
il allait au marché de Lisieux. Mesnard en profitait pour descendre à la
cave et y prendre du cidre et de l'eau-de-vie qu'il buvait toujours en
compagnie. C'est ce qui est arrivé le jour du crime. Mesnard et quatre
individus de la localité en prirent tant que, le soir, ils n'avaient plus
leur raison, Mesnard surtout. C'est alors qu'il s'empara du fusil de son
maître et se rendit au domicile du malheureux Anfray qui était couché
et le tua d'un coup de fusil lorsqu'il ouvrit la porte. Mesnard était
ivre.
C'est
donc sous l'empire de la boisson qu'il a tué Anfray, et a tiré sur le
sieur Michel qui passait sur la route de Mesnil-sur-Blangy. On ne
s'explique pas le mobile du crime, car ni le vol, ni la vengeance ne
peuvent être supposés. Mesnard est un sournois, faisant la bête, il est
méchant et brutal. On raconte qu'il aurait frappé une femme du pays avec
une fourche américaine
et aurait, à la suite d'une légère discussion,
menacé son père de son couteau, grand ouvert.
Après
le crime, Mesnard n'a cessé de marcher, vivant de charité. Il est allé
à Trouville et, de là, à Honfleur. Il a été arrêté, vendredi soir,
à Norolles, après une longue course, par les sieurs
Duval
et Renier, qui l'ont conduit à Lisieux, d'où il a été dirigé sur
Pont-l'Evêque. Il a raconté que, se trouvant gris, il s'était emparé
du fusil de son maître et de dix cartouches, puis qu'il s'était rendu
dans une maison voisine où il avait tué un individu qu'il ne connaissait
que depuis deux jours, avec lequel il n'avait jamais rien eu, et qu'il
n'avait certes pas l'intention de voler. Il ne se rappelle pas avoir tiré
un coup de fusil sur une autre personne. Il se souvient seulement avoir déchargé
son fusil sur une vache.
Mesnard
était chaussé de souliers et coiffé d'un chapeau qu'on lui avait donnés
à St-Julien-sur-Calonne et à Surville. Il
était mort de faim. Pour tout bagage, l'assassin avait dans ses poches un
livre de messe, un couteau et une tabatière. Il a caché le fusil, mais
il ne se souvient pas où. (source le Moniteur du Calvados)
Juin
1898 -
Réservistes et territoriaux.
–
Les réservistes
et territoriaux d'infanterie, convoqués pour accomplir une période
d'instruction en 1898, sont invités à retirer dans la première
quinzaine de juin leurs ordres d'appel qui sont déposés à la
gendarmerie de leur résidence. (source
le Moniteur du Calvados)
Novembre
1899 -
Blessure affreuse. - La dame Goubet, 67 ans, demeurant à Fierville-les-Parcs, près
Blangy-le-Château, est tombée si malheureusement en sortant, le soir,
d'un herbage sur un chemin désert qu'elle s'est cassé une jambe
au-dessus de la cheville.
La
malheureuse a dû se traîner sur les genoux jusqu'à son domicile, éloigné
de plus d'un kilomètre. Pendant le trajet, la blessure s'était aggravée,
le tibia brisé avait perforé les chairs. (source le Moniteur du
Calvados)
Novembre
1901 - Suicides. -
Le sieur Pierre
Enguehard, 65 ans, cultivateur à Saint-Martin-des-Besaces, arrondissement
de Vire, s'est pendu dans un hangar isolé. Le sieur Enguehard, qui avait
déjà tenté de se suicider, il y a une quinzaine de jours, à l'aide
d'un fusil, avait quitté son domicile le matin sans dire où il allait.
C'est en ne le voyant pas revenir pour dîner que sa servante et le sieur
Jamet se sont mis à sa recherche.
—
Le sieur Colette, 49 ans, a été trouvé pendu à un pommier dans un
herbage de Fierville-les-Parcs, près Blangy, Colette, par suite de
douleurs, ne pouvant plus travailler, se trouvait dans la plus grande misère,
voilà pourquoi il s'est donné la mort. (Source : Le Bonhomme
Normand)
Mai
1919
- Une
pèche interdite. - Gustave
Riquier, 19 ans, né à Quetteville, demeurant à Fierville-les-Parcs, et
Joseph Hours, 23 ans, né à Norolles, demeurant au Breuil-en-Auge. ont
péché
à la main dans un ruisseau dont le cours avait été détourné.
Poursuivis par l'Administration des Eaux et Forêts. Ils sont condamnés
chacun à 30 francs d'amende.
Mai
1927 - Les méfaits de
l'orage. - Avec les premières
chaleurs sont arrivés les premiers orages. D'une façon générale, ces
pluies violentes ont fait le plus grand bien aux cultures mais certains
accidents, causés par la foudre sont à déplorer :
À Fierville-les-Parcs, canton de Blangy-le-Château, un bœuf et une vache
prête à vêler, appartenant M. Goulley, ont été tués.
De
même à Fontenay-le-Pesnel ou une vache, à M. Pieplu, a été foudroyée.
Tout
près de là, à Tilly-sur-seulles, le fluide est tombé sur le bureau de
poste, interrompant les communications téléphoniques.
A
Argences, il est tombé en 20 minutes 41 millimètres d'eau ce qui, de mémoire
d'homme, ne s'était jamais vu. Aussi, par suite de l'insuffisance des égouts,
les rues ont-elles été un moment transformées en torrents et de
nombreux rez-de-chaussée inondés.
Enfin,
à Pont-l'évêque, un poteau télégraphique, route de Lisieux, a été
sectionné par la foudre qui est également tombée sur le garage Even,
rue d'Alençon, où les dégâts ont été
purement matériels.
Août
1927 -
L'Amérique humide. - L'autre
nuit, Mme David ménagère à Fierville-les-Parcs, était réveillée par
un bruit terrible, une auto, enfonçant porte et devanture, était entrée
dans sa remise. Quant au chauffeur, complètement ivre, il insulta Mme
David et Laurent.
Il
s'agit du valet de chambre de M.Schiff, villa « Val Fleury »,
à Hennequeville, l'américain Frederick Thomas, qui, profitant de
l'absence de son patron, avait pris l'auto pour faire un tour, il n'avait
ni permis, ni pièces d'identité.
Le
préjudice de Mme David est de 3500 francs.
Novembre
1936 - Un
motocycliste est tué.
-
A
la nuit tombante un motocycliste, Gaston Guillouet, âgé de 51 ans,
ouvrier électricien à la Centrale Electrique de la Goulaffre. revenait
de Pont-l'Evèque à son domicile. Le passage à niveau était fermé mais
Guillouet, assez pressé, ouvrit le portillon et poussant sa machine à la
main, se mit en devoir de traverser la voie.
Le
chef de gare qui se trouvait à ce moment sur le quai, voyant le danger,
cria à l'imprudent motocycliste : « Attention, voilà le train ! ». Hélas
! Guillouet ne prit pas garde à l'avertissement qu'il n'entendit sans
doute pas et traversa.
A
ce moment, une motrice faisant le service des marchandises entre Lisieux
et Honfleur arriva sur lui. Le malheureux fut happé par la machine et traîné
sur une quinzaine de mètres.
Les
personnes présentes se précipitèrent, à son secours, mais son corps,
horriblement déchiqueté, fut trouvé, à
quelque vingt mètres du passage à niveau, une plaie béante au
sommet du crâne d'où s'échappait de la matière cérébrale permit à
MM. les docteurs Maurin et Bureau, de Pont-l'Evêque, mandés en toute hâte,
de conclure à une mort instantanée.
Quant
à la motocyclette, elle fut projetée sur le talus à 40 mètres du
cadavre.
(Source
: Le Moniteur du Calvados)
Août
1937 -
Un hangar détruit par le feu.
- Un
incendie a détruit un hangar de la ferme exploitée par M. Louis Bourdon,
cultivateur à Fierville-Ia-Campagne, ainsi que le matériel qu'il renfermait. Les dégâts s'élèvent à 3 000 francs.
(Source : Le
Moniteur du Calvados)
Janvier
1938 -
Deux arrestations.
- L'autre
matin, M. Robert Bouffay, 43 ans, cultivateur à Bray-la-Campagne,
constatait qu'au cours de la nuit des malfaiteurs s'étaient introduits
dans un pigeonnier lui appartenant et avaient fait main-basse sur une
douzaine de pigeons.
La
gendarmerie, prévenue, porta ses soupçons sur l'un des employés de M.
Bouffay. René Durel, 23 ans, de fort mauvaise réputation. S’étant
rendus chez la mère de Durel, à Fierville-la-Campagne, les gendarmes découvrirent
dans l'âtre d'une cheminée la carcasse d'un pigeon. Plusieurs autres
volailles furent trouvées dans une armoire.
Interrogé,
Durel passa bientôt des aveux et déclara qu'il avait commis le vol en
compagnie d'un camarade, Paul James, 30 ans, journalier, demeurant également
à Fierville. James, questionné à son tour, reconnut les faits. Les deux
malfaiteurs ont été arrêtés.
(Source : Le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 -
De nouveaux monuments historiques.
- Des
monuments viennent d'être classés dans diverses communes du Calvados. Ce
sont, à Bernières-sur-Mer, les pavillons du XVIIe
siècle du château ; à Saint-André-sur-Orne, le chœur de
l'église ; à Sept-Vents, dans l'ancien prieuré bénédictin de
Saint-Laurent, le retable de l'ancienne chapelle et une statue au-dessus
de la porte d'entrée ; à Tierceville, dans l'église paroissiale, les
fonts baptismaux ; à Longues-sur-Mer, dans l'église, une statue du XVIe siècle
; à Ver-sur-Mer, dans l'église, un bas-relief du XIVe siècle;
à Fierville-les-Parcs, dans l'église, un retable et deux bois
sculptés ; à Blainville, dans l'église, un retable et deux statues ; à
Bénouville, dans l'église, le tabernacle ; à Vaux-sur-Seulles, dans l'église,
une toile de Jean Restout. (Source : Le Moniteur du Calvados)
Mai
1938 - Encore
un bois en feu. - Par
suite d'une imprudence — malheureusement trop fréquente à l'heure
actuelle — le feu s'est déclaré, dans un bois appartenant à M.
Vivien, de Lisieux, un hectare et demi a été ravagé. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1945 -
Adduction d'eau pour besoins agricoles, hygiène rurale.
-
Toute commune doit avoir une adduction d'eau potable. Des points
d'eau pour besoins agricoles doivent être établis partout où il est nécessaire.
L'hygiène
rurale nécessite l'installation de bains douches communaux, de terrains
de sports, de dispensaires de consultations de nourrissons, de gouttes de
lait dans toute agglomération de plus de 1 000 habitants. Les locaux
scolaires devront répondre aux données de l'hygiène moderne.
Septembre
1945 -
Arrêt du train de la halte de Fierville-les-Parcs.
-
Le conseil général du Calvados émet le vœu que le train 2 307
partant de Lisieux à 18 H 35 s'arrête chaque jour à la Halte de
Fierville-les-Parcs afin de permettre aux habitants de cette commune, de
la commune chef-lieu de canton de Blangy-le-Chateau, ainsi que de cinq
autres communes voisines de rentrer à leur foyer à une heure convenable
dans la période d'hiver où les jours sont courts et les routes
mauvaises.
Octobre
1946 -
Une heureuse amélioration. -
Alerté
par les usagers du chemin de fer des gares du Breuil-en-Auge et de
Fierville-les-Parcs désireux de voir un train s’arrêter au début de
l’après-midi dans la direction de Lisieux, avec retour vers la fin de
la journée, M. Caplan, conseiller général est intervenu prés de la
S.N.C.F. L’horaire va paraître prochainement. Il serait question de 14
h. aller et 17 h. 30 retour. (Source
: Le Bonhomme Libre)
Novembre
1947 -
A nous la liberté !
- Deux prisonniers boches « transformés » employés
chez Mlle Marthe Heuzey, cultivatrice à Fierville-les-Parcs, dérobaient
du beurre et de la crème qu’ils vendaient ou donnaient à diverses
personnes du Breuil-en-Auge. Les receleurs comparaîtront en
correctionnelle en même temps que leurs bienfaiteurs. (Source
: Le Bonhomme Libre)
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