UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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ESQUAY s/ SEULLES |
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Canton de Bayeux |
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On a arrêté immédiatement l'attelage, mais la pression avait été tellement forte, que la malheureuse femme, sans avoir même poussé un cri, a immédiatement succombé. La demoiselle Dumont était âgée d'une trentaine d'années, sa mort est d'autant plus regrettable, qu'elle secondait activement son père dans la tenue de la ferme qu'ils occupaient tous les deux à Esquay.
Mai
1870 - Fait
divers.
- La
semaine dernière décédait à Esquay-sur-Seulles, près Bayeux, la dame
Marie-Anne Desprées, femme Lefèvre, âgée de 62 ans. Les
symptômes extraordinaires qui accompagnèrent le décès de cette femme
éveillèrent l'attention publique, des bruits sinistres circulaient : On
parlait même d'empoisonnement. L'autorité s'en émut, et fit prévenir
la justice, qui se transporta immédiatement sur les lieux, accompagnée
d'un docteur-médecin, qui procéda à l'autopsie du cadavre. L'homme
de l'art ne tarda pas à constater que la mort de la femme Desprées
devait être le résultat d'un empoisonnement par le phosphore, dont on
remarquait des traces nombreuses sur les parois intestinales. Restait à savoir si cet empoisonnement devait être attribué à un crime ou à un suicide. La justice doit être fixée sur ce point, car, à la suite d'une confrontation et d'un interrogatoire qu'elle a fait subir au nommé Théomire Lefèvre, âgé de 51 ans, cultivateur, mari de la victime, et à sa domestique, la fille Geneviève Marie, âgée de 37 ans, l'un et l'autre ont été arrêtés et écroués à la maison d'arrêt de Bayeux, comme auteurs présumés de l'empoisonnement de la dame Lefèvre.
Décembre
1876
-
Un homme enseveli sous le sable.
-
Lundi matin le sieur Bidet, explorant la carrière à sable
d'Esquay-sur-Seulles, a été enseveli sous un vaste éboulement. Des
ouvriers, qui travaillaient dans le voisinage, accoururent au bruit et
n'aperçurent qu'un gilet et une pioche à côté d'un grand monceau de
sable. Ils ne crurent pas d'abord au malheur qui venait d'avoir lieu et
appelèrent le sieur Bidet dans les herbages environnants. Comme il ne répondait
pas, ils revinrent à la carrière, commencèrent les fouilles et ne tardèrent
pas à découvrir le cadavre.
Juillet
1880 - Les orages.
- Samedi
soir, un orage 1épouvantable à éclaté sur Caen et une partie du
Calvados. A Caen, les rues de la ville ont été transformées en torrents
et l'eau a envahi beaucoup de maisons. Des arbres ont été renversés par
l'ouragan, notamment près de l'école de natation, ainsi qu'à Louvigny Dans
les communes d'Hérouvillette et Ranville, les colzas, blés, sarrasins,
ont été broyés par la grêle. Le
canton d'Évrecy a beaucoup souffert. Les blés, les orges sont roulés et
hachés, les seigles, plus avancés, ont la paille moins altérée, mais
les sarrasins sont endettés et absolument perdus. Les avoines n'ont plus
d'épis, les colzas sur pied sont émondés, ceux qui étaient coupés
sont aux trois quarts battus. L'écorce des jeunes pommiers est même détachée
du tronc dans les endroits où les grêlons ont frappé. C'est un désastre
complet. Les communes les plus frappées sont : Sainte-Honorine-du-Fay ,
Maizet, Avenay, Esquay, Vieux, Maltot
et Feuguerolles. A Hamars, les récoltes des quatre principales
fermes sont complètement détruites et non couvertes par assurances. Dans
le canton de Ryes, on évalue à plus de trente mille francs les dégâts
causés par la grêle. A
Fontaine-Etoupefour, les dégâts s'élèvent à 30 000 fr. A
Argences, la foudre a tué une jument appartenant au sieur Deschamps, maître
d'hôtel. A Billy. elle est
tombée sur la maison du sieur Bisson, a dérangé un lit dans lequel étaient
couchées deux personnes, mais n'a fait que de légers dégâts. A
Livarot, elle a brûlé une meule de foin. A Trouville, il y a eu un véritable
déluge. A
Goustranville, la foudre a tué une jument appartenant à M. Gosselin. A
Dozulé, les marronniers placés de chaque côté de l'église ont été
rompus. Cet
orage a aussi occasionné de grands dégâts dans le canton de Balleroy :
la foudre est tombée plusieurs fois, et a renversé, à Balleroy, deux
personnes qui se trouvaient dans un champ, sans leur faire néanmoins de
graves blessures. A Castillon, par suite de la foudre, le feu a pris à
une boulangerie dépendant de la ferme de M. Pelcerf. Perte 600 fr. Assurée.
A
Honfleur et les environs, notamment du côté de Gonneville, l'orage a
fait des dégâts considérables. Rue Boudin, à Honfleur, une petite
fille a été renversée par la masse d'eau qui,
de la côte, se précipitait
par cette rue en pente. Sans le prompt secours d'un habitant du quartier
qui fut assez heureux pour ressaisir l'enfant qui Le
préfet rappelle aux maires dont les communes ont subi des pertes, qu'ils
doivent adresser à la préfecture une demande de secours, indiquant
nominativement les cultivateurs sinistrés et la perte de Chacun. Dans la
même pétition, ils feront connaître les noms de deux cultivateurs d'une
commune voisine les plus aptes à assister les contrôleurs dans
l’estimation des pertes.
Mars 1881 - Assassinat. - Le nommé Victor Marie dit Caquenée, natif de Ryes, habite Esquay avec sa mère. Ses facultés intellectuelles sont assez bornées pour qu'il y ait eu lieu de l'interdire, mais ce n'est pas son seul défaut. Il s'emporte même quelquefois jusqu'à battre sa mère. Vendredi dernier, vers les cinq heures du soir, Marie, armé d'une fourche, se livrait dans la cour de son habitation à une de ses scènes de sauvage brutalité, quand un journalier de la maison, nommé Hue, attiré par le bruit des coups qui pleuvaient sur la mère, accourut au secours de l'infortunée. Marie, qui le craignait, s'enfuit lâchement devant lui, mais ce fut pour entrer dans la maison et saisir son fusil, avec lequel il revint se mettre en garde contre Hue. Celui-ci, malgré les avertissements de la malheureuse mère, n'en avança pas moins sur Marie qui, à quinze pas, lui envoya la décharge en pleine figure. Il s'affaissa, en disant : « Le misérable m'a tué ». Il avait la face à moitié emportée. Le meurtrier, sans se préoccuper du crime qu'il venait de commettre, retournait à son travail, quand les voisins accourus, aux cris de la mère et au bruit de la détonation l’arrêtèrent. Il avait l'air de ne pas vouloir comprendre. Les autorités de la commune le firent conduire à Bayeux, où il a été mis à la disposition de la justice. Sa victime est au plus bas.
Juin 1887 - Les fortes chaleurs. - Les fortes chaleurs que nous subissons ne sont rien auprès de celles que nos pères eurent à supporter. Ainsi, en 1803, la Normandie vit s'écouler une période de quatre-vingt-quinze jours sans pluie. En 1811, année de la fameuse comète, les rivières tarirent dans plusieurs départements. En 1844, nouvelles chaleurs, le thermomètre resta stationnaire entre 50 et 60 degrés. Dans quelques départements, les bestiaux périrent faute d'eau. En 1859, 1860, 1869 et 1874, le thermomètre monta à 38 degrés. L'année dernière, il y eut 20 degrés au mois d'octobre, température exceptionnelle pour la saison.
Juillet
1887
- La
sécheresse.
-
Si
le temps devenu si chaud, si serein, n'est pas défavorable aux céréales,
la maraicherie se plaint vivement de la sécheresse prolongée, les On demande un peu d'eau.
Juillet
1887 - Un
voleur.
-
Samedi,
à dix heures du soir, les sieur Victor Moisson, âgé de 26 ans,
entrepreneur de battage à Cully, et Arsène Lerenard, âgé de 52 ans,
cultivateur à Brécy, étaient dans l'auberge tenue par le sieur Tilliard,
à Esquay-sur-Seulles. En voulant arrêter un inconnu accusé du vol d'un
cheval par la rumeur publique, ces deux hommes ont
reçu chacun un coup de
couteau : le premier, au-dessus de la hanche gauche, et le second, dans le
biceps du bras gauche. Le
voleur, s'étant enfui, la gendarmerie de Creully s'est immédiatement
mise à sa poursuite, mais elle n'a pu l'atteindre, elle procède à une
enquête. Les premiers soins ont été donnés aux blessés par le docteur Chotard, de Creully, lequel a déclaré qu'à moins de complications imprévues, les blessures ne font pas courir un sérieux danger aux victimes.
Juillet
1887
- L’assassin
d’Esquay-sur-seulles.
-
Mardi
dernier, jour de la foire Saint-Martin,
à Formigny, un individu, vetu comme les cultivateurs du pays, se
présentait chez le fermier de M. Rousselin, sous prétexte d'acheter des
veaux. Il demanda d'abord à déjeuner, le repas terminé, il sortit sous
prétexte de voir les veaux, mais, en même temps, il examinait, avec une
attention singulière, les différents êtres de la maison. Il
causait, depuis un certain temps déjà, avec le fermier qui commençait
à avoir des soupçons et ne savait trop comment se débarrasser de cet hôte
incommode, lorsque survinrent plusieurs cultivateurs amenant, l'un un
veau, l'autre un cheval, etc., etc., qui leur avaient été achetés, aux
uns par un sieur Gouye, aux autres par un nommé Moisson, d'Aunay, à
d'autres, enfin, par un Levavasseur, de Secqueville, et qu'ils devaient
livrer à la ferme. Quelle
ne fut pas la stupéfaction de ces braves gens en voyant leurs trois
acheteurs réunis dans la personne d'un seul et même individu, qu'ils
avaient devant les yeux. Ils comprirent alors qu'ils étaient volés. Sommé
de se livrer des marchandises par lui achetées, l'inconnu dit ne pas
avoir d'argent sur lui, mais se réclama de M. Leboulanger, de Véret, qui
ne demanderait pas mieux de répondre pour lui.
Les
gendarmes qui se trouvaient sur le champ de foire, prévenus aussitôt,
arrivèrent quelques instants après, et le rnaréchal-des-logis reconnut
de suite, au signalement qui lui en avait été donné, le malfaiteur qui,
dernièrement, à Esquay-sur-Seulles, se voyant prêt d'être arrêté par
des individus qui l'avaient reconnu pour le voleur d'un cheval, chez M. Caumont, à Ellon, n'avait trouvé rien de mieux pour s'échapper, que de
frapper de coups de couteau les sieurs Moisson, Mandeville et Lerenard,
qui voulaient s'opposer à sa fuite. Ce
vaurien avait réussi à s'enfuir, mais cette fois il était bien pris.
Arrêté par les gendarmes, il fut hissé dans une carriole et emmené à
la chambre de sûreté de Trévières et de là à la prison de Bayeux, où
il attend la récompense de ses hauts faits. C'est un nommé Levavasseur, âgé de 32 ans, natif de Secqueville, il était sorti, depuis peu, de prison, où il venait de faire 5 ans pour vol.
Juin
1888 -
Ah ! les élections.
- Le remue ménage
occasionné par les élections municipales n'est pas encore calmé, tant
la bataille, entre petits-pots et demoiselles, a été chaude. Du
côté d'Ernes, on a nommé maître La Retraite, maire, pour le consoler
de ne pouvoir pas être père depuis plus de vingt ans qu'il est marié. Non-loin
dé Caen, Boutentrain n'a pas été élu maire, parce qu'on l'accusé d'être
le père de trop de ses administrés. C'est
à ne pas savoir comment s'y prendre pour faire au goût de tout le monde.
Après
l'élection des maires et des adjoints, on a offert des écharpes aux
nouveaux, et la ripaille a recommencé. Non
loin d'Esquay, les femmes s'en étant mêlées, la partie a été
complète. On a bu jusqu’au matin. Aussi,
y a-t-il eu beaucoup de faux pas, sans qu'il en soit, pour le moment, résulté
d'accident. Quant
au maire, il s'est couché tout comme les autres. Mais à peine étendu
sur le lit conjugal, son épouse a pris l'écharpe autoritaire et l'a étendue
sur son époux, en s'écriant : Man rêve est réalisé !….
man José est couvert d'honneurs !....
Juillet 1890 - Les récoltes. - Les pluies persistantes de ces derniers temps ont compromis les récoltes dont les apparences étaient des plus belles. La plupart des foins ne sont pas rentrés et l'eau a pénétré dans les meulons, Les blés et les avoines sont versés et, comme roulés, sur certains points. On craint aussi que l'humidité n'atteigne les pommes de terre. La récolte de pommes à cidre sera encore moindre que l'an dernier. (source : le Bonhomme Normand)
Juillet
1890 -
Excellente mesure. -
Désormais, le service des petits paquets, jusqu'ici limité aux
communes possédant des gares de chemin de fer, sera étendu à tout le
territoire. L'administration se servira, à cet effet, des entrepreneurs
de transports des dépêches, qui livreront les colis à domicile
moyennant une rétribution ne dépassant pas 25 centimes.
Septembre
1890 -
Découverte
de cadavre. -
Jeudi on a trouvé
dans une mare, à Saint-Gabriel, le cadavre de la dame Louis Lainé, 76
ans, d'Esquay-sur-Seulles. Cette mort est attribuée à un accident. La
dame Lainé ne possédait plus toutes ses facultés depuis années.
Novembre
1890 -
Vilain monde. -
La
femme Clairfond, 41 ans, journalière à Creully, et Jules Costil, 39 ans,
journalier à Esquay-sur-Seulles, vivaient ensemble. Sur la plainte du
mari, ils ont été pris en flagrant délit. L'enquête a de plus appris
que la femme Clairfond employait ses enfants à la mendicité habituelle
et que Costil battait les pauvres petits lorsqu'ils ne rapportaient pas
assez. Tous les deux ont été condamnés à un mois de prison.
Février
1891 -
Noyée.
- Samedi
dernier, une jeune fille de 16 ans, domestique chez le sieur Mandeville,
boucher à Esquay-sur-Seulles, est tombée et s'est noyée dans une mare,
située près l'habitation de son maître, où elle était occupée à
puiser de l'eau.
Février
1891 -
Suicide.
-
Le sieur Gassion dit Célina, 71 ans, cantonnier à
Esquay-sur-Seulles, a été trouvé pendu a la branche d'un pommier de son
jardin
Mars 1892 - Voleurs de bestiaux. - Dans la nuit de mardi à mercredi, une vache bringe pale, étoile blanche en tète, a été volée au sieur Marie, cultivateur à Esquay-sur-Seulles, valeur approximative, 250 fr. — La même nuit, une vache estimée 320 fr., sous poil bringe, a été volée dans un herbage de Feuguerolles. Elle appartenait au sieur Armand Bouquet, propriétaire à Saint-Martin-de-Fontenay. (source : le Bonhomme Normand)
Avril 1895 - Médecine gratuite. - Les préfets sont en train de mettre à exécution une loi votée depuis longtemps déjà par les Chambres : L'assistance médicale dans les campagnes. Ça ne va pas tout seul, car les conditions sont dérisoires pour les médecins : 1 fr. par visite jusqu'à quatre kilomètres ; 50 centimes par kilomètre en plus. Passe encore pour les médecins qui ont cheval et voiture, mais, pour les autres, quatre kilomètres aller et retour à pied, ajoutés au temps de visite et du repos, donnent bien trois heures, quelque chose comme sept sous de l'heure. C'est-à-dire que le dernier des maçons gagnera davantage que ne recevra un médecin. Comment veut-on que ce service soit bien fait ? C'est impossible. Il sera fait comme celui du dispensaire, à Caen, où il faut la croix et la bannière pour avoir la visite des médecins titulaires. (source : le Bonhomme Normand)
Avril 1895 - Tué par une vache. - M. Rémy, boucher à Bayeux, rue Saint-Patrice, était allé à Esquay, pour voir une vache qu'il se proposait d'acheter, quand l'animal lui lança un coup de pied qui l'atteignit au flanc. Transporté à son domicile, le malheureux boucher reçut les soins les plus empressés, mais il fut impossible de conjurer les effets désastreux des lésions internes qui s'étaient produites, et M. Rémy est mort après trois jours de cruelles souffrances. Il était âgé de 39 ans, était veuf et père de 2 enfants. (source : le Bonhomme Normand)
Janvier
1897 - Un terrible accident. - Un
terrible accident est arrivé au moulin de M. le baron Dauger, exploité
par M. et Mme Bunel, le moulin est en ce moment en réparation, et on a
dû supprimer pour ce motif plusieurs cloisons de planches qui isolaient entièrement
le mécanisme. Mme Bunel passait auprès de la machine en mouvement
lorsque sa robe fut saisie par l'engrenage. En un instant la pauvre jeune
femme fut entraînée. Lorsqu'on put la dégager, elle avait la partie inférieure
des jambes et plusieurs doigts arrachés. Des débris horriblement
mutilés furent retrouvés de l'autre coté de l'engrenage. Malgré les
souffrances cruelles qu'elle éprouve, on n'a pas perdu tout espoir de
sauver la pauvre
Janvier 1897 - Prise dans un engrenage. - La dame Bunel, 26 ans, meunière à Esquay-sur-Seulles, a eu sa robe saisie par un engrenage qui lui broya les deux pieds et deux doigts d'une main. On espère la sauver. (source : le Bonhomme Normand)
Mai
1897 -
Méchanceté stupide.
-
Un triste
sire, Camille Derocquancourt, trop connu sur le Pont, à Bayeux, a coupé
la queue, au ras du tronc, à 9 chevaux, dans la
plaine
de Saint-Vigor-le-Grand. Six appartiennent au sieur Hélie, à
Saint-Vigor-le-Grand, deux au sieur Messang, et un au sieur James, à
Esqnay-sur-Seulles. La perte est très grave pour les propriétaires de
ces animaux. (source :
le Bonhomme Normand)
Novembre
1899 -
Une enfant nouveau-née morte de faim.
- Le
cadavre d'une enfant de trois semaines a été trouvé dans une cabane
abandonnée à Esquay-sur-Seulles, près Bayeux. Le
petit être avait été déposé à cet endroit par la fille Marie Pelcoq,
18 ans, servante chez le sieur Lemoine, à Esquay, où elle était accouchée
le 18 octobre. Elle
a déclaré être partie le lendemain pour Bayeux, emportant son enfant.
On l’admit à l'hospice, elle en sortit le 3 novembre. Ayant cherché
vainement à placer sa petite fille en nourrice, la fille Pelcoq se
dirigea à l'aventure. Après avoir erré 24 heures, prise de découragement,
elle entra dans la cabane où le cadavre a été trouvé, et, après avoir
donné à boire à son enfant, elle la déposa sous un escalier en
pierres. Elle se rendit ensuite chez son maître, disant que sa petite
fille était restée à l'hospice de Bayeux. Le pauvre petit être abandonné est donc mort de faim. La fille Pelcoq est originaire de la Folie, canton d'Isigny. (source : le Bonhomme Normand)
Décembre 1900 - Trésor mal caché. - Les époux Lebœuf, propriétaires à Esquay-sur-Seulles, canton de Ryes, avaient économisé 3 000 fr. qu'ils avaient eu l'imprudence de cacher dans leur grenier, sous une simple planche. Ces
jours derniers, la dame Lebœuf constata que sa cachette était découverte
et que 2 400 fr. avaient disparu. Le malfaiteur, pour commettre ce vol, s'était
introduit par un oeil-de-boeuf que bouchait une botte de paille.
(Source : Le Bonhomme Normand)
MM.
Le baron Danger, d'Esquay-sur-Seulles. Desfontaines,
de Crépon. De
la Peschardière, de Colombiers-sur-Seulles. Du
Manoir, de Saint-Côsme-de-Fresné. De
la Loyère, de Vienne-en-Bessin. De
Courseulles, le Villiers-le-Sec. Carabeux,
de Tracy. Nous leur adressons nos bien vives félicitations pour cette mesure qui les honore. (source le Moniteur du Calvados)
Août
1924
- Plainte.
- Mme
Moulins
a porté
plainte
pour coups
sur sa
personne
contre
son mari,
Désiré
Moulins,
39 ans,
marchand
de coquillages
à Esquay-sur-Seulles.
Juin
1925
-
Suicide.
-
Souffrant
depuis
longtemps,
M. Albert
Laisney, 57 ans,
maçon
à Esquay-sur-Seulles,
a mis
fin ses
jours en
se pendant
à une
poutre,
dans son
grenier.
Février
1937 -
Une jeune fille est renversée.
- Alors
qu'il s'apprêtait à dépasser une fillette qui marchait sur le bord de
la route, M. Georges Mauduit, 20 ans, cultivateur à Vaux-sur-SeulIes, ne
put éviter l'enfant, qui se mit à traverser la chaussée. Elle fut heurtée
par l'aile gauche de la voiture et renversée. La petite victime, Françoise
Leguilloux, âgée de neuf ans, qui était blessée aux jambes, fut
transportée à la clinique de la rue d'Aprigny à Bayeux, où fort
heureusement son état n'a pas été jugé grave.
(source
le Moniteur du Calvados)
Mars
1938 -
Élections
municipale. -
Le
Conseil
municipal d'Esquay-sur-Seulles a élu M. Albert Manger, adjoint au maire,
en remplacement de M. Hérault, décédé, par quatre voix sur six volants.
(source
le Moniteur du Calvados)
Mai 1938 - Le suicide d’un ancien combattant. - M. Albert Lecomte, 48 ans, journalier à Esquay-sur-Seulles, a été découvert lundi dernier, à 19 h., par M. Pinçon, cantonnier, pendu à un clou au-dessus de son lit.
Avant de se donner la mort, il prit soin de revêtir son costume neuf et d'arborer sa décoration d'ancien combattant. (source : Le Moniteur du Calvados)
Juillet 1938 - Un cycliste se jette sur une auto. - Mme Charles Drioux, représentante de commerce à Ezy-sur-Eure, venait de la direction d'Esquay-sur-Seulles, se dirigeant vers Bayeux, au volant de son automobile, lorsqu'elle aperçut tout à coup, à 20 mètres environ du Calvaire, une cycliste surgissant sur sa droite d'un petit chemin. Mme Drieux tenta de l'éviter en donnant un brusque coup de volant à gauche, mais la collision se produisit néanmoins. La jeune cycliste, Mlle Hamon, âgée de 17 ans, demeurant à Esquay-sur-Seulles, fut blessée aux jambes. Le
docteur Michel de Bayeux, qui passait à ce moment, la transporta à l'hôpital
de cette ville. (Source :
Le Moniteur du Calvados)
Janvier
1940 -
Vol de blé. -
M. Ecolasse, propriétaire à Ryes, possède à Esquay-sur-Seulles,
une propriété dans laquelle il entrepose du blé en assez grande quantité.
En venant visiter sa ferme, M. Ecolasse a constaté que sept à huit sacs
de blé de 90 kilos avaient disparu sur environ 125, qu'il possédait. Son
préjudice est de 1.800 francs. M.
Ecolasse a déposé plainte pour vol, contre inconnu à la gendarmerie de
Ryes, qui a ouvert une enquête. |
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101. Châteaux du Calvados - ESQUAY-SUR-SEULLES (coté Est). |
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