UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
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FERRIÈRE - au - DOYEN |
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Canton de Bény-Bocage |
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Sous
peu de jours, les épis commenceront à paraître. Les avoines printanières
s'annoncent bien, et les orges, confiées à la terre depuis peu de temps,
lèvent passablement, malgré la sécheresse. Depuis
quelques jours, les colzas sont entièrement défleuris, et la graine paraît
devoir être abondante, eu égard au nombre de plantes qui ont survécu
aux gelées de mars. Nous n'avons pas entendu dire que le puceron ait
attaqué cette plante. Quant
aux pommiers, ils continuent à donner les plus belles espérances. Les
pommes précoces sont assurées presque partout. A côté d'un pommier
chargé de fruits naissants, on en admire plusieurs autres couverts de
fleurs magnifiques. Tout le monde s'accorde à dire et à espérer que la
récolte du cidre sera abondante. Le temps est toujours beau et sec. Les herbages et les prairies ont besoin d'eau, mais les blés et les pommiers n'en réclament pas instamment. La terre avait été tellement abreuvée par les grandes pluies de l'hiver, que la sécheresse n'a guère eu d'influence qu'à la surface du sol et à une profondeur peu considérable. Le peu d'eau qui est tombée dans le courant de mai a maintenu les terres labourables dans un état tel que les cultivateurs ne se plaignent pas qu'elles soient beaucoup trop sèches. ( Source : L’Indicateur de Bayeux.)
Novembre 1845 - Cour d’Assises du Calvados. - Audience du 19. Jacques Calbris, âgé de 26 ans, journalier, né et demeurant à Vassy, était accusé d'avoir, au mois de juin dernier, commis un attentat à la pudeur, avec violence, sur une servante de la même commune. Il a été acquitté. — Pareil crime était reproché au nommé Julien Leliévre, cultivateur à la Ferrière-au-Doyen. Déclaré coupable d'avoir, le 5 juin dernier, commis un attentat à la pudeur, avec violence, sur une fille Drieux de la même commune, il a été, vu l'admission des circonstances atténuantes, condamné seulement à 13 mois de prison. (Source : Journal de Honfleur)
Avril
1868 -
Un accident. -
Un affreux malheur est arrivé lundi dernier dans la commune de la
Ferrière-au-Doyen. Les époux Filleul laissèrent seule, pendant quelques
instants, leur mère âgée de 82 ans, on l'attachait par précaution dans
son fauteuil devant la cheminée. Pendant l'absence de ses enfants, la
veuve Filleul, en voulant faire probablement un mouvement, est tombée
dans le feu. Quand les époux Filleul rentrèrent, leur mère avait cessé
de vivre, le corps était horriblement carbonisé, la figure, la poitrine
et les bras étaient
Octobre 1868 - Une annonce. - On annonce que les Conseils municipaux vont être convoqués en session extraordinaire pour s'occuper des chemins vicinaux et voter une imposition nécessaire à leur achèvement.
Mai 1877 - La fin du monde. - Nous venons de passer un hiver affreusement remarquable par son humidité, et nous aspirons tous au beau temps pour nous sécher. C'est sans doute à tort, car une nouvelle prédiction vient de paraître et elle n'a rien de rassurant pour ceux qui sont crédules. Un membre de l'Académie des sciences annonce que notre planète va probablement être mise en poudre à la suite de tremblements de terre qui auront lieu au cours du mois de juin. Comme vous le voyez, la fin du monde est proche. C'est la millième fois au moins qu'elle est annoncée. En attendant ne vous faites pas de mauvais sang, il est bien probable qu'il en sera de même cette fois comme des autres.
Mai
1877
-
Cheval tué. -
Le domestique de M. Chatel, marchand de grains à
Saint-Martin-des-Besaces, revenait vers 11 heures du soir de Caen, avec
une voiture chargée, fatigué, il s'était assis sur le derrière de la
voiture et s'y était endormi. Tout alla bien jusqu'à la côte du Mêlerot,
territoire de la commune de La Ferrière-au-Doyen, mais à la descente,
qui est très rapide, le cheval de limon ne put retenir la voiture, dont
la mécanique n'était pas serrée, et un des chevaux de devant s'étant
trouvé embarrassé dans les traits, tomba, et une des roues lui écrasa
les jambes. Le pauvre animal, estimé 800 fr., a dû être abattu.
Mars 1878 - Animaux nuisibles. - Les sangliers ont fait leur réapparition dans les environs de Saint-Pierre-du-Fresne. Samedi, les gardes, en chassant un renard, qu'ils ont tué avec six renardeaux, ont suivi les traces d'une laie qui avait mis bas dans un fourré du bois, en la commune de la Ferrière-au-Doyen. La mère a pu échapper, mais quatre marcassins sur six, dont se composait la famille, ont été tués. La laie, au dire des chasseurs, pèse de 120 à 140 kilogrammes.
Juillet 1878
-
Travaux. -
Le Ministre a
accordé à La Forrière-au-Doyen 1 000 fr. pour réparer l'église.
Juillet 1878 - Incendie. - Dimanche l'après-midi, les époux Massard, propriétaires à la Ferrière-au-Doyen, quittaient leur domicile, avec plusieurs gens de journée, pour aller faner. Avant de partir, leur gendre, qui fumait un cigare, étant entré dans une chambre et s'étant approché du lit, une étincelle de son cigare sauta sur les couvertures et détermina un commencement d'incendie qui n'a heureusement causé que 200 fr. de dégâts.
Avril
1879
-
Secours. -
Le
Gouvernement a bien voulu accorder des secours aux communes ci-après : Guéron,
pour établissement d'une école mixte, 1 500 francs ; Bernesq, pour
construction d'école, 1 300 francs ; la Ferrière-au-Doyen,
pour construction d'une école mixte, 9 800 francs ; Montviette, travaux
aux écoles, 1 600 francs. A la fabrique de l'église de Luc-sur-Mer, 260
francs ; à la fabrique de l'église d'Ammeville, 300 fr., pour achat
d'objets mobiliers.
Juin
1888 -
Mort imprévue.
- La femme Désirée-Léon
Lerebourg, 32 ans, journalière à La Ferrière-au-Doyen, a été trouvée
morte au pied de son lit. Les renseignements recueillis ont fait connaître
que la mort était le résultat de blessures que cette femme se serait
faite en tombant d'une échelle, ou des mauvais traitements que son mari
aurait exercés sur elle, mais aucune preuve de cette dernière version
n'a été fournie jusqu'ici aux gendarmes chargés de l'enquête.
Juin
1888 -
Mort mystérieuse.
-
Nous avons dit qu'une femme Désirée Lerebourg, âgée de
32 ans, ménagère à La Ferrière-au-Doyen, avait été trouvée sans vie
au pied de son lit. Le médecin de Caumont, ayant été appelé pour
constater le décès, remarqua sur le corps des traces de coups et des
plaies, il refusa de donner un certificat pour inhumer. L'autopsie du
cadavre de la femme Lerebourg a été faite parle docteur Bisson, qui a
conclu à une mort pouvant avoir été occasionnée par les mauvais
traitements que Lerebourg faisait subir depuis longtemps à sa femme et
aussi aux excès de boisson auxquels cette femme se livrait. Lerebourg,
après avoir été maintenu à vue pendant deux ou trois jours, a été
ensuite relaxé.
Avril
1919 -
Rejet de demandes de concessions de mines. -
Par décret en date da 11 avril 1919, est rejetés les demandes de
MM. Jean et Georges Hersent et Jules Drouet, Pierre Saint-Léger, en
concession de mines de fer sur les territoires des communes de Jurques,
Saint-Pierre-de-Fresne, La Ferrlère-au-Doyen, les Loges, Cahagnes.
Novembre
1928 -
Bébé brûlé vif. - A
la Ferrière-au-Doyen, canton d'Aunay-sur-Odon, Mme Noëlle Dubuisson, ménagère,
obligée d'aller soigner son fils, confiait son petit-fils, Roger, 10
mois, à la garde de sa fillette, Maria, 11 ans. À peine était-elle partie que la jeune Maria accourait pour lui dire qu’une étincelle du foyer venait de mettre le feu au berceau. En effet, Mme Dubuisson trouvait le pauvre enfant grièvement brûlé au visage. Il expirait peu après.
Janvier
1940 - Deux
blessés
dans un
accident
d'auto
à La
Ferrière-au-Doyen. - Le
8 janvier,
M. Halley.
demeurant
au Havre,
accompagné
de sa
fille,
Mlle Marie
Halley,
d'une parente,
Mme Gloaguen
et de
la fille
de cette
dernière,
la petite
Renée,
âgée
de quatre
ans, revenait
de Douarnenez.
L'auto
roulait
à une
assez grande
vitesse
quand,
arrivée
près du
pont Desaunay,
situé
sur le
territoire
de la
commune
de la
Ferrière-au-Doyen,
endroit
où la
route accuse
un virage
assez brusque,
l'auto
se trouva
tout à
coup déportée
sur la
berne gauche
et, dans
une forte
embardée, alla
du côté
droit échouer
dans le
fossé.
Par le
choc, M.
Halley
fut assez
grièvement
blessé
et la
petite
Renée
eut un
bras fracturé.
Tous les
deux furent
aussitôt
transportée
dans une
clinique
à Caen.
L'auto a subi un assez grave dommage.
Juin 1947 - Des bois en feu dans le bocage. – un incendie s'est déclaré dans les bois du château de Saint-Pierre-du-Fresne appartenant à M. du Perrier de Larssan. le sinistre qui fut découvert par M. Auguste Marie, garde-particulier, serais dû à la malveillance ou à une imprudence. Quelques
jours après, le feu a pris naissance, à la Ferrière-au-Doyen, dans les
bois de la Valacière, occasionnant des dégâts sur une superficie d'une
vingtaine hectares. (Source
B.-L.)
janvier 1973
- La Ferrière-au-Doyen est une
ancienne commune du Calvados, associée à Saint-Martin-des-Besaces. Elle
est peuplée de 89 habitants. |
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La Ferrière-au-Doyen (Calvados) - L'Église |
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