UN
SIÈCLE D'HISTOIRE DU CALVADOS |
1 |
||
![]() |
FOURCHES |
|
|
Canton de Morteaux-Coulibœuf |
|||
|
|||
|
|||
* Les paroisses de St Martin et St Pierre du Regard font partie du Bourg de Condé-sur-Noireau. (Source : Archives Nationales)
Août
1860 -
Loueries. -
Le Conseil général, a émis vœu de rendre obligatoires les
livrets des domestiques qui s'occupent des travaux de l'agriculture, ou
qui sont attachés à la personne et rende obligatoire l'inscription sur
le livret du denier à Dieu au moment même de l'acceptation des
conventions réciproques. Les vœux émis dans le but : 1°
De ne pas créer de nouvelles loueries dans le département du Calvados. 2°
De restreindre leur nombre, si c'est possible. 3°
Que le denier à Dieu soit absolu et non conditionnel. 4° Que les époques des loueries soient toutes fixées après le 15 septembre. Considérant que l'époque et le nombre des loueries n'est pas du ressort de l'administration.
Mai
1866 -
La baleine de Fourches. -
Les commune de
Fourches et de Barou sont deux localités qui méritent une place distinguée
dans les annales légendaires de l'arrondissement de Falaise.
Il
y a un certain nombre d'années, une bonne femme de Fourches, dont
l'habitation était située près de la Filaine, petite rivière qui
traverse cette commune, aperçut un matin, en ouvrant sa porte, à travers
le brouillard et au beau milieu de la rivière, un grand animal qui
paraissait remuer. Elle
appelle vivement sa voisine :
- Ah ! ma couseine, (les fourcherons sont presque tous
parents) venait ça tout de suite. Regardez, là loin dans l'iau, véyez-vous
c'te grande bête qui vient de notre côté, et qui marche sus quatre
pattes ? Je n'en sais pas tout à fait sûre, mes je crois ben que c'est
une baleine.
- Vous criez, ma couseine ? ça se pourrait ben, tout de même...
mais oui, vous avez raison, c'en est une, et une baleine ferrée. Or,
ce n'était rien moins qu'un roussin d'Arcadie. Depuis
lors, dans tout le voisinage, les ânes sont souvent désignés sous le
nom de baleines de Fourches.
Octobre
1867 -
Un accident. -
La semaine dernière, dans la commune de Fourches, un enfant de 20
mois, le nommé F. Narcisse, est tombé, par accident, à la renverse dans
une chaudière d'eau bouillante. Le malheureux petit enfant a eu les reins brûlés, et son état inspire de graves inquiétudes.
Mars 1872 - Le gel. - Les désastres occasionnés par les gelées des nuits dernières sont plus graves qu'on ne je suppose généralement. Les lettres que nous recevons de divers points de la Normandie sont unanimes pour le reconnaître.
Avril
1872
- Mort accidentelle.
- Lundi dernier, le
sieur Moutier, boucher à Fourches, arrondissement de Falaise, ayant prêté
son cheval et sa voiture, se rendit au marché de Saint-Pierre dans la
voilure d'un ami. Mais au retour le cheval s'abattit près du pont de Jort,
et le sieur Moutier fut si malheureusement lancé sur la sol, qu'il est
mort le lendemain
Avril
1879 -
Écoles de filles, répartition de secours. - Le Conseil,
conformément au rapport de M. le Préfet, répartit une somme de 2 500
fr. à prendre sur le crédit de 5 000 fr. inscrit au budget de 1879, pour
établissement et entretien d'écoles de filles. Fourches, 302 habitants, Mme Badouet (Marie), 21 élèves
payantes, 2 gratuites ; 450 fr. de traitement en 1878 ; indemnité
personnelle accordée 75 fr.
Novembre
1888 -
Suicide. -
Dans
l'étang de la Roche, situé à Fresné-la-Mère, on a retiré le cadavre
du sieur Ferdinand Josselin, 44 ans, bonnetier à Fourches. De l'enquête,
il résulte que ce malheureux s'est donné volontairement la mort. Depuis
le décès de sa femme, il ne travaillait plus, se livrait à l'intempérance
et se trouvait dans de très mauvaises affaires.
Juin 1895 - Accidents de voitures. - La semaine dernière, la dame Hébert, femme de l'adjoint de Fourches, arrondissement de Falaise, rentrait chez elle avec une voiture chargée de fourrage sur laquelle elle était montée. A un moment, un cahot se produisit, Mme Hébert perdit l'équilibre et tomba à la renverse, la tête la première. Dans sa chute elle s'est fait de si graves blessures qu'elle est décédée le lendemain matin. (source : Le Bonhomme Normand)
Novembre 1895 - Accidents mortels. - La semaine dernière, M. Lebrethon, cultivateur à Fourches, envoyait deux de ses domestiques à Ammeville, pour chercher des pommes. Dans l'après-midi, les deux hommes revenaient montés sur les sacs de pommes. A environ 600 mètres de l'église ce Grandmesnil, l'un des hommes, Clément Bordel, fit remarquer à son camarade deux mendiants qu'ils venaient de croiser. Celui-ci se retourna pour les regarder. A ce moment, il entendit Bordel qui criait : « Je suis mort ». Le malheureux venait de tomber entre la roue et la banne de la voiture, il se releva seul, cependant, et son camarade lui aida à remonter en voiture. Le malheureux, qui se plaignait de vives douleurs internes, est décédé des suites de cet accident. Il avait 20 ans. — La semaine dernière, le jeune Joseph Lebourgeois, 10 ans et demi, demeurant à Falaise, quartier Saint-Adrien, jouait près d'un pressoir à meule, tourné par un cheval. Le malheureux enfant tomba près du cheval et eut la poitrine serrée entre le mur et le sommier de la meule. Le médecin a constaté qu'un poumon avait été écrasé, et est mort de cette blessure. Comme il devait faire la première communion cette année, le pauvre petit a demandé à communier avant de mourir. (source : Le Bonhomme Normand)
— Le chien du sieur Désiré Vicquelin, cultivateur à Genneville, ayant été aperçu mordant les barres de fer d'une barrière, a été abattu et reconnu atteint de la rage. — Un chat hydrophobe a été abattu à la maison d'école de Fourches. Heureusement, aucun élève n'avait été mordu par l'animal. (source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1897 - Mesures contre la rage. - Un nouvel arrêté préfectoral prescrit que, jusqu'au 1e février 1897, tous les chiens circulant sur la voie publique seront muselés solidement ou tenus en laisse, à l'exception seulement des chiens de berger ou de bouvier et des chiens de chasse. (source : Le Bonhomme Normand)
Janvier 1897 - Le tirage au sort. - L'examen des tableaux de recensement de la classe 1896 et le tirage au sort commenceront le 18 janvier 1897. (source : Le Bonhomme Normand) Mai
1901 -
Le temps probable. -
Le
temps assez chaud et couvert ou pluvieux du 12 au 13 mai se rafraîchit
ensuite !e 14, puis il se réchauffe rapidement, ce qui rend probables des
orages le 15, ensuite, après s'être rafraîchi un instant, le temps
redevient chaud, couvert ou pluvieux et venteux du 16 au 17 et surtout ce
dernier jour, refroidissement le 18, enfin le temps devient de nouveau
chaud, ce qui amène des orages probablement violents le 19 mai.
(Source :
Le Bonhomme Normand)
Juin
1901 - Enterré vivant.
- Lundi matin, M. Lelanquetin s'était rendu à Fourches, pour réparer
la pompe installée sur un puits dans la cour de M. Léopold Longuet,
cultivateur.
Vers
2 heures de l'après-midi, M. Lelanquetin disposa pour son travail à
l'orifice du puits, une échelle de cinq à six mètres de longueur. Il
passa dans les barreaux de l'échelle une solive qu'il plaça en travers
du puits, et s'est sur l'échelle ainsi suspendue qu'il s'installa pour
faire une soudure au tuyaux de la pompe. Tout en travaillant, M.
Lelanquetin causé avec la mère de M. Longuet, qui était restée seule
à la ferme, ses autres habitants s'étant rendus aux champs. Un
peu avant 3 heures, Mme Longuet étant rentrée dans la maison, entendit
un bruit sourd auquel elle ne porta pas une grande attention, mais en
sortant elle n'aperçut plus Au
dessus de l'amas des pierres éboulées, on apercevait plus que le bout de
l'échelle. Mme Longuet s'empressa d'appeler au secours, et les voisins
accoururent. Les plus grands efforts furent tentés pour dégager le
malheureux ouvrier. Malheureusement ils devaient demeurer stériles. Vers
7 heures du matin, le lendemain, après avoir déplacé une très grosse
pierre, les ouvriers aperçurent la tête du malheureux Lelanquetin.
Depuis une heure ils ne travaillaient qu'avec de grandes précautions, ne
se servant plus que de leurs mains pour enlever les pierres. Ils espéraient
malgré tout, trouver le malheureux blessé, mais respirant encore. Ils enveloppèrent le corps dans un drap et c'est ainsi que le pauvre
Lelanquetin fut arraché à la tombe qui l'avait enseveli vivant. Transporté dans une maison voisine, il fut examiné par le médecin de Necy, qui constata à l'arrière de la tête une large plaie qui a dû provoquer la mort immédiate. Février 1908 - Mort accidentelle. - M. Morel Clément, âgé de 47 ans, propriétaire du moulin édifié en pleine agglomération sur le bord du cours d'eau " la Filaine ", qui traverse cette commune, s'est fait broyer dans les engrenages placés dans le sous-sol du moulin. On ignore comment ce terrible accident s'est produit.
Septembre 1917 - Vols et vagabondage. - Le nommé Désiré Mary, qui ne se livre plus à aucun travail depuis 18 mois, a soustrait chez M. Lehongre, propriétaire à Fourches, divers linges mis à sécher sur une haie, et un morceau de bœuf pesant 2 kilos dans le garde-manger. Il a avoué les faits.
Juin
1924
- Bénédiction
d’une statue.
-
Le dimanche
premier Juin,
bénédiction d'une
statue
de la Sœur
Thérèse. Vêpres
à 3 heures,
bénédiction de
la statue
par M.
le chanoine,
cantique, sermon
par M.
l'abbé Bailleul :
M. Thomas,
curé-doyen de
Morteaux-Coulibœuf : cantate
à la Bienheureuse;
salut en
musique.
Juin
1928 -
La chasse au gros gibier. -
M. Georges Fournier, propriétaire à Fourches, canton de
Morteaux-Couliboeuf, avait mis du bétail dans un herbage, à
Saint-Nicolas-de-Vignats. Peu après, il découvrait un de ses bœufs étranglé
par un collet en fil de fer attaché à un peuplier. Croyant
à la malveillance, M. Fournier a porté plainte.
Août 1939 - Légion d’Honneur. – M. Alfred Thomas, le distingué maire d'Ouistreham-Riva-Bella a été promu officier de la Légion d'honneur à titre exceptionnel. Dans la promotion des maires comptant plus de trente ans de fonctions que vient de publier le « Journal Officiel », nous relevons les noms de MM. Henry, maire de Cristot ; Lecourt, maire de Fourches, et Boucherot maire de Saint-Pair-du-Mont, nommés chevaliers. Dans celle des Sapeurs-Pompiers, figure M. Baudry, capitaine commandant la Compagnie de Honfleur. A tous nous adressons nos plus vives félicitations. (Source : Le Moniteur du Calvados) |
|||
![]() |
|
||
FOURCHES (Calvados) - Vue Générale |
|||
|
|||
|
|
|
|