Avril
1867 -
Un décret. -
Par décret impérial du 6 avril, la commune de Grainville-sur-Odon
est autorisée à emprunter la somme de 1000 francs pour le paiement de
terrains incorporés au chemin d'intérêt commun n° 22 et au chemin
vicinal ordinaire n° 3.
Juin
1868
- Un suicide.
-
Vendredi 4 juin, le sieur Félix Jeanne, dit Vincent, âgé de 60
ans, journalier, à Grainville-sur-Odon, s'est brûlé la cervelle à
l'aide d'un fusil. La cause de ce suicide et dit-on, un affaiblissement du
cerveau.
Septembre
1869
- Fait
divers.
- Un
incendie dont la cause est inconnue a éclaté lundi dernier à
Grainville-sur-Odon, vers minuit, et consumé deux corps de bâtiments à
usage d'habitation, deux étables et une cave, appartenant à MM. Charles
Tirard, journalier, à Joseph Asse, fabricant de dentelles, el à la veuve
Pierre Hue. La perte approximative est évaluée à 4,000 francs. Le tout
était heureusement assuré.
Décembre
1869
- Fait divers.
- Dans
la nuit de mercredi à jeudi, un incendie a éclaté à
Grainville-sur-Odon, dans une maison d'habitation, composée d'un
rez-de-chaussée, chambre au premier, grenier au-dessus, et de deux autres
compartiments.
Des
renseignements recueillis, il résulte que l'incendie a pris naissance
dans un grenier placé au-dessus d'une des caves et dans lequel il y avait
des objets de chauffage. L'immeuble appartient à M. Félix Godefroy, et
le mobilier à MM. Eléonore et Alfred Marguerie. Cet incendie laisse ces
familles dans la plus affreuse misère.
Février
1870
- Fait divers.
- Le
4 de ce mois, vers minuit, un incendie dont la cause est inconnue, a éclaté
à Grainville-snr-Odon et consumé un corps de bâtiment à usage d'écurie,
cave, etc..., etc., appartenant aux nommés Michel Le Val, maçon, et
Madeleine Rozée, veuve Mesnil, tricoteuse.
Mars
1873
- Tirage au
sort.
-
On procède en ce
moment au Tirage au sort. Malgré l’établissement du, service militaire
obligatoire, ce tirage à été maintenu. Il a, du reste, une certaine
importance, les jeunes gens qui tireront les numéros les plus élevés ne
feront qu'une année de service, où même six mois, s'ils passent avec
succès, au corps leurs examens. Les jeunes gens qui tireront les numéros
les plus bas, 1, 2, 3, etc……, jusqu'à un chiffre que le ministre à
la guerre fixera suivant le nombre de soldats dont il aura besoin chaque
année, feront cinq ans de service.
Mai
1873
-
Les Événements.
- Samedi
soir, M. THIERS a donné sa démission, de Président de la République
française. Il a été remplacé par le maréchal DE MAC-MAHON, duc DE
MAGENTA. Le maréchal-Président est âgé de 65 ans.
Août
1873
- Glanage.
- Au
moment des récoltes, il est utile de rappeler un arrêt de la Cour de
cassation qui concerne le droit de glanage. Les propriétaires et fermiers
pensent faire un acte de générosité en laissant les pauvres de la
commune qu'ils habitent râteler et grappiller après l'achèvement de la
récolte.
C’est
une erreur, il résulte de la jurisprudence de la cour suprême que ce
n'est pas un acte de philanthropie qu'ils exercent, mais un devoir qu'ils
accomplissent.
Août
1873 -
Incendie.
- Le
22 du courant, vers 4 heures 1/2 du soir, à Grainville-sur-Odon, un
incendie a consumé un corps de bâtiment servant de maison d'habitation,
grange, étable et écurie, appartenant à la nommée Marie Geneviève
Duras, veuve Leval, propriétaire. Les pertes s'élèvent à la somme de
5.340 fr. Cet incendie est dû à l'imprudence du jeune Louis Hamel, âgé
de 7 ans, petit-fils de la veuve Leval, qui, en jouant avec des
allumettes, a mis le feu à de la paille de colza qui se trouvait dans la
cave.
Août
1873
- Condamnation.
- Joseph-Ernest
Mesnil, 41 ans, épicier à Grainville-sur-Odon, 100 fr. d'amende pour
l'ouverture, sans autorisation, d'un débit de boissons à consommer sur
place. L'inculpé attirait les pratiques en les prenant au collet, ce qui
a déplu à certaines qui l'ont vendu.
Décembre
1875
-
Incendie. -
Jeudi soir, un
incendie, attribué à la malveillance, a éclaté à Grainville-sur-Odon
et a consumé la toiture et le plancher de trois maisons, une partie du
mobilier et du bois de chauffage qu'elles contenaient, le tout au préjudice
de MM. Abraham-Pierre Marie et Joseph Mesnil, propriétaires. Perte 6 000
francs.
Décembre
1875
-
La neige. -
Le froid est
rigoureux partout, en France c'est la région du Midi qui est la plus éprouvée.
Marseille, Agen, Nimes, Montpellier, Limoges sont sous la neige.
Dans
le Calvados, du côté de Bayeux, la neige a atteint dimanche, une épaisseur
de 55 centimètres, région de Caen, 20 centimètres ; de Lisieux, 8
centimètres. Plus on avance vers Paris, plus la couche diminue, à partir
de Serquigny, elle couvre à peine le sol.
Novembre
1878
-
Une triste noce. -
M.
Charles Duclos, âgé de 72 ans, propriétaire à Caen, rue d'Auge, 40, s'était
rendu le 28 octobre, à Grainville-sur-Odon, pour assister au mariage
d'une de ses nièces. Le maire, pour procéder à cet acte civil, n'ayant
pas le papier
timbré nécessaire, retint les invités jusqu'à 7 heures et demie du
soir, dans la salle de la mairie, éclairée par une chandelle à la
baguette. En sortant dans l'obscurité, M. Duclos tomba dans le vide d'une
hauteur de 2 m. 10, et se brisa la colonne vertébrale. Trois jours après,
il expirait.
Mars
1893 -
Enfant noyé. -
Samedi l'après-midi,
les époux Lepetit, journaliers à Grainville-sur-Odon, étant à leur
domicile, s'aperçurent tout à coup que leur petit garçon, Desirè-Léopold,
qui jouait dans la cour, à peu de distance de leur maison, venait de
disparaître. S'étant mis aussitôt à sa recherche, ils le découvrirent
dans une mare située à 20 mètres de leur domicile, où il s'est noyé.
(Source
B.N.)
Décembre
1894 - Le froid.
-
Il fait un froid glacial
depuis quelques jours. Le temps est à la neige. A Paris, il en est tombé
et le froid a déjà fait des victimes. (source
B. N.)
Décembre
1894 - Un écrasé.
-
Le sieur Émile Lair, 40 ans, cultivateur à Tracy-Bocage, était
allé, à Cheux, chercher de la paille avec le cheval et la voiture de
l'un de ses amis. En revenant, il étais assis en avant, sur le brancard.
En passant à Grainville-sur-Odon, le cheval prit le galop et Lair tomba
sous l'une des roues qui lui broya la tête. (source
B. N.)
Avril
1896 -
Précoce voleuse. -
Dimanche matin, la
nommée Louise Bertheaume, 16 ans, de Grainville-sur-Odon, profitant de
l'absence de la sœur Saint-Bernardin, institutrice, s'introduisit dans l'école
par effraction et déroba divers objets, notamment un drap, des
serviettes, foulard, des pots de confitures, un crucifix.
Elle a été arrêtée.
Août
1897 -
Terribles accidents. -
La meunière
du moulin de Méhot, à Grainville-sur-Odon,a été prise dans les
engrenages du moulin et a eu un bras broyé en entier et la tête
contusionnée. Son état est grave.
—
Une vachère, de Sainte-Honorine-des-Pertes, allait traire, quand sa
voiture a versé, la roue lui a passé sur le cou et a lésé la colonne
vertébrale. L'état de cette femme est très grave.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Décembre
1898 -
Incendies. -
D'un
corps de bâtiment de 50 mètres
de Iong, au sieur Louis Yon, à Grainville-sur-tidon. 2 700 gerbes de
paille ont été brûlées. La cause du sinistre doit être attribuée à
un enfant qui jouait avec des allumettes. Pertes, 7 000 fr.
—
D'un bâtiment au sieur Lafosse, à la Bigne. Pertes. 700 francs. (Source : Le Bonhomme Normand)
Janvier
1899 -
Vols d’animaux. - Une
jument de 800 fr. a été
volée au sieur Morel, propriétaire à Sainte-Marguerite-des-Loges, près
Livarot. On lui a volé en même temps 44 francs de lapins.
—
Un cheval de 150 fr. a été volé au sieur Pierre Quintaine, propriétaire
à Aignerville, près Trèvières.
—
On a volé, la nuit, dans un herbage, à Grainville-sur-Odon, près
Tilly-sur-Seulles, une génisse de 400 fr. au préjudice du sieur Edmond
Daudeville, cultivateur à Cheux.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1899 -
Suicides.
-
Le
sieur Auguste Lemarchand, 31 ans, cultivateur, demeurant chez son père,
à Grainville-sur-Odon, canton de Tilly-sur-Seulles, a été trouvé,
couché sur son lit et baignant dans le sang. L'infortuné s'était tiré
un coup de revolver dans la bouche. Le palais était troué par la balle.
Il tenait encore dans la main son arme chargée de cinq autres coups. La
mort a été instantanée. On ne connaît pas les motifs qui ont déterminé
le malheureux à mettre fin à ses jours.
—
Le sieur Lassalle, âgé de 42 ans, ouvrier couvreur en chaume à
St-Philbert des-Champs, prés Blangy, s'est pendu, à Norolles, dans le
grenier d'un bâtiment où il travaillait. C'est un faneur qui, en montant
se coucher dans le grenier, a trouvé le cadavre du désespéré.
—
Le sieur Edouard Reniondin, journalier à Touques, s'est pendu.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Juillet
1900 - Suicides. - Le sieur Louis Lemoine, 79 ans, cultivateur à
Grainville-sur-Odon, près Tilly-sur-Seulles, s'est donné la mort avec
une arme à feu. La cause de ce suicide est inconnue.
—
Le sieur Jacques Delamare, propriétaire à Rubercy, près Trévières, a
mis fin à ses jours en se tirant un coup de revolver dans la tête. On
ignore la cause de ce suicide. (Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1900 -
Incendies. -
Un
violent incendie, dont les
causes sont inconnues, s'est déclaré à Livry, près Caumont, et a
consumé deux bâtiments à usage de grange. L'un, de 20 mètres de long
sur 6 de large, était exploité par le sieur Marais ; l'autre, de 28 mètres
de long sur 6 de large, appartenait à la dame Vaussy, qui en jouissait.
Ils contenaient 13 000 kilos de foin, 2 000 gerbes de blé et d'avoine et
divers outils aratoires.
Les
pertes s'élèvent, pour le sieur Marais, à 3 000 fr. ; pour le propriétaire,
le sieur
Folliot, à St-Georges-Montcoq (Manche), à 10 000 fr. ; pour la dame
Vaussy, à 4 000 fr. Le tout est assuré.
—
Par la foudre, d'une maison d'habitation au sieur Martin, à
St-Pierre-la-Vieille. Pertes, 9 500 fr. Assuré.
—
De 400 bottes de paille et de bourrées au sieur Goubin, à
Grainville-sur-Odon. Pertes, 300 francs.
—
D'une machine à battre au sieur
Thomas, à Mouen. Pertes, 1 800 fr. Assuré. — D'un bâtiment à usage
de grange au sieur Madeleine, à Saint-Pierre-de-Mailloc. Pertes, 3 000
francs. Assuré.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Octobre
1901 - Suicide. -
Michel Lemasson, 57 ans, domestique à Grainville-sur-Odon,
s'est tué d'un coup de fusil sur son lit.
Quand
on l'a trouvé, il avait encore entre les mains le fusil dont il avait
enlevé le fût pour atteindre plus facilement la détente avec son pied.
On
a trouvé un billet par lequel il laissait à une bonne, Marie Soucy, 15
ans, sa montre, son linge et son fusil.
Le
midi, en dînant, Lémasson avait dit : « Je vais envoyer le fils de mon
père dans le champ du repos ». Il avait menacé de mort un autre
domestique qui avait voulu lui enlever son fusil. (Source :
Le Bonhomme Normand)
Avril
1914 - Les monuments
historiques du
Calvados.
- Voici, d'après le officiel, la liste des immeubles classés parmi
les monuments historiques avant la promulgation de la loi du 31 décembre
1913, pour le département du Calvados :
Grainville-sur-Odon,
Clocher et le chœur de l'église ; Grisy :
Croix de chemin sur la route de Vendeuvres à Grisy ;
Honfleur : La Lieutenance, Église Sainte-Catherine. Portail de l'église
Saint-Léonard ; Huppain : Église ; Juay-Mondaye : Parois de la voûte du
transept gauche de l'église, revêtues de fresques classées ; Jurques :
Dolmen dit " Pierre Dialan " ; Langrune : Église ; Lion-sur-mer
: Clocher de l'église ; Lisieux : Église Saint-Pierre, Église Saint-Jacques,
Maison dite " le Manoir de François 1er ", rue aux Féves, Maison
dite " le manoir de salamandre ", rue aux Féves. Maison dite
" le manoir du pâtissier ", dans l'ancienne rue Basse-Boucherie
; Longues : Église de Marigny ; Louvières : Église ; Luc-sur-mer : Clocher
de l'église, Croix en Pierre (1662) dans le cimetière ; Maizières : Église,
etc....
Mars 1916
- Le temps qu’il
fait. -
Depuis trois jours,
on est entré dans le printemps et on attend toujours que l'hiver
commence. De l'eau ! toujours de l'eau ! (Que d'eau ! Que
d'eau !) Un peu de neige, mais plus de gelées, nous n'avons plus que
des hivers pourris. Il doit y avoir quelque chose de détraqué autour de
nous. Enfin, malgré les jours mauvais, les arbres bourgeonnent, les
oiseaux fredonnent, et notre confrère, M. Lebbyteux, fleuronne, car il a
un marronnier déjà épanoui dans sa cour. Celui légendaire des
Tuileries va en dessécher de jalousie.
Avril 1916
- Pour faire sauter.
-
Georges Lemazurier,
17 ans, journalier à Grainville-sur-Odon, entrait, l'autre jour, chez
l'adjoint d'Amayé-sur-Orne, M. Lefèvre, et lui déclarait qu'il était
envoyé par un commandant du 36e pour faire des essais
d'abatage d'arbres au moyen de cartouches de dynamite. Sur ces
entrefaites, arrivèrent un militaire nommé Beluet et M. Thomasse fils,
qui apprirent à M. Lelèvre que l'individu qui l'entretenait venait de
faire sauter une borne kilométrique et deux arbres, près du
Pont-du-Coudray. M. Lefèvre fit aussitôt fouiller Lemazurier, qui fut
trouvé porteur de vingt-neuf cartouches de dynamite, de dix-neuf détonateurs,
de vingt mètres de cordon Brikford et de divers autres objets. Interrogé
sur la provenance de ces explosifs, Lemazurier prétendit qu'il s'était
approvisionné, la nuit, au dépôt de la mine ouvert, suivant son
expression, à tout venant. L'affirmation de Lemazurier est certainement exagérée, car nous sommes persuadés que l'administration des mines de
Saint-Rémy a dû prendre les précautions nécessaires pour empêcher
l'accès de son dépôt d'explosifs.
Novembre
1917 -
La fraude du lait.
-
Encore
une !
La veuve
Langlois,
née Esther
Lamoureux,
55 ans,
cultivatrice
à Grainville-sur-Odon,
ne s'est
pas contentée
de vendre
son lait
fort cher.
Elle
a voulu
réaliser
un bénéfice
illicite
et malhonnête
en mettant
de l'eau
dans son
lait, dans
la proportion
de 14
%.
Le
tribunal
correctionnel
l'a condamnée
à 300
francs
d'amende
et à
l'insertion
du jugement
dans trois
journaux.
Juillet 1927 -
Enfoncez-vous ça dans la tête. -
Une discussion a éclaté
entre une domestique de ferme, Marie Leroy, 15 ans, et une journalière,
la femme Poret, 40 ans.
À
bout d'arguments, cette dernière saisissant brusquement une bouteille la
brisait sur la tête de son adversaire, qui a été assez sérieusement
blessée.
Février
1928 - La
cambriole.
- Un
vol
par
effraction
a
été
commis
mardi
dernier
7
courant
à
Grainville-sur-Odon
dans
une
maison
inhabitée
appartenant
à
Marie
Bertheaume
institutrice,
demeurant
à
Saint-Martin-de-Fontenay.
Les
auteurs
du
cambriolage
sont
deux
gamins,
13
ans
et
12 ans
dont
les
parents
habitent
Grainville-sur-Odon
et
qui
accomplissent
depuis
quelques
temps
des
méfaits
semblables
en
faisant
l'école
buissonnière.
Ils
se
sont
introduits
dans
la
dite
maison
mardi
dernier
pour
la
seconde
fois,
après
avoir
descellé
un
contrevent
et
brisé
plusieurs
carreaux.
Ils ont
fouillé
plusieurs
meubles
et dérobé
différents
objets.
Il y
a six
mois déjà,
ils avaient
visité
cet immeuble
sans rien
y voler.
Le jeune
Soucy,
parait
avoir agi
par entraînement
et sans
préméditation,
tandis
que Leroy
convoitait
un butin
qu'il désirait
posséder
avant de
se mettre
à travailler
au sortir
de l'école.
Les parents
des deux
garnements
ignoraient
ces agissements.
Mlle Bertheaume
estime
son préjudice
à 200
francs.
Avril
1931 -
Subvention.
- Le Conseil général,
et la commission des travaux publics, donne acte à M. le Préfet de la répartition
de la subvention de 60.000 fr. accordée par le département aux communes
s'imposant des sacrifices pour l'entretien des édifices classés. Il
estime que ce crédit de 60.000 fr. est notoirement insuffisant pour un département
qui contient tant de richesses artistiques et invite la commission des
Finances à prévoir une augmentation de crédit dans l'établissement du
prochain budget.
Subventions
pour la ville de
Grainville-sur-Odon. —
Réfection de la couverture du clocher et du versant sud de l'église
1.500 fr.
Février
1936 -
Sur la route. -
Sur
la route de Caen à Grainville, un cycliste, M. Paul Dubosq. journalier,
sans domicile fixe, obliquant brusquement sur sa gauche, s'est jeté
contre une automobile pilotée par M. Moulin, boucher à
Saint-Hilaire-du-Harcouët (Manche). Blesse a la tête, le cycliste a été
transporté à l’hôpital de Caen. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Septembre
1936 - Deux autos se
retournent.
-
Vu
accident s'est produit sur la route de Caen à Vire, sur le territoire de
la commune de Grainville-sur-Odon.
M.
Maurice Savin, demeurant à Caen 5, rue de l'Ancienne-Comédie, conduisait
sa voiture automobile dans laquelle se trouvaient, à ses côtés, Mme
Poitier, et deux amis, M. et Mme Marie, de Caen, lorsqu'il fut obligé de
se ranger pour laisser le passage à une voiture qui voulait le doubler.
Au
cours de cette manœuvre, cette voiture, qui était pilotée par M.
Camille Chauvin, 55 ans, épicier à Cahagnes, fut vraisemblablement
accrochée par la voiture de M. Savin, qui alla culbuter dans le fossé, a
une quinzaine de mètres du lieu du dépassement. Continuant sa route, la
voiture de M. Chauvin décrivit plusieurs courbes prononcées sur la
route, allant de droite à gauche, pour revenir sur la droite complètement
en travers de la chaussée et finalement, se coucher sur le côté, à 54
mètres de l'auto de M. Savin. Dans cette position, la voiture se déplaça
encore d'une dizaine de mètres avant de s'immobiliser complètement.
Les
occupants des deux voitures étaient tous plus ou moins sérieusement
blessés. Aux côtés de M. Chauvin, se trouvaient sa fille et son gendre.
Mme et M. Georges Martin, et un ami, M. Léon Françoise, de Honfleur. Un
bébé de trois mois se trouvant dans la voiture de M. Chauvin, est seul
sorti indemne de l'accident.
Les
blessés ont été transportés par des automobilistes de passage à la
clinique de la Miséricorde, à Caen, où ils ont reçu des soins empressés.
Leurs blessures ne présentent, sauf complications, aucun caractère de
gravité. (Source : Le
Moniteur du Calvados)
Mars
1937 -
Aux producteurs de betteraves.
- MM.
les Agriculteurs du Département qui ne croient pas pouvoir se procurer,
dans leur région, la main d’œuvre nécessaire pour le binage et le démariage
des betteraves, sont priés de faire connaître à l'Office Départemental
de Placement et de main-d’œuvre, rue Georges-Lebret, à Caen, avant le
21 mars courant, le nombre d'ouvriers devant être occupés à ces
travaux, ainsi que les conditions de salaires.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Mars
1937 -
Un cycliste est grièvement blessé.
-
Hier soir, vers 19 heures, sur la R. N. 175, une automobile pilotée
par M. Arthur Testulat, 28 ans, clerc d'avoué à Dieppe, a heurté et
renversé un cycliste, M. Moisson, marchand de peaux de lapins à Maltot.
Grièvement blessé au visage, M. Moisson a été transporté à l'hôpital
de Caen. La gendarmerie a ouvert une enquête.
(Source : Le Moniteur du
Calvados)
Juillet
1939 -
Tribunal correctionnel. –
Le 13 juin 1939, Léger Alfred, 38 ans, cultivateur à Éctot,
a heurté avec sa voiture automobile, l'auto conduite par M. Deslandes
dans un carrefour, à Grainville-sur-Odon. M. et Mme Vauvrecy ont été
blessés. Léger, assisté de Me Lebonnois a été condamné à
25 fr. d'amende avec sursis et à 5 fr. d'amende pour infraction au Code
de la route. (Source
: Le Moniteur du Calvados)
Août
1939 -
Une femme est sérieusement brûlée dans une rixe.
– Le nommé
Lepage, marchand forain, sans domicile fixe, a porté plainte à la
gendarmerie de Tilly-sur-Seulles contré le nommé Léon Fint, demeurant
à Évrecy, et son frère Marcel, demeurant à Grainville. Ces deux
personnages avaient eu une discussion avec le forain et l'avaient frappé. Mme
Lepage qui attend un bébé reçut également des coups et dut être
transportée à l'hôpital de Caen. Une enquête a été ouverte.
(Source : Le Moniteur du Calvados
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