Édition du Calvados                                                                                                                                                                                                                                                             Édition du 25 Mars 2023

UN SIÈCLE D'HISTOIRE du CALVADOS 

 

Eun syielle d'histouère d'Calvados

 

JOURNAL DES ÈVÉNEMENTS, BRUITS ET NOUVELLES DU CALVADOS

 

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Un drame affreux

 

Août 1854   -   Un drame horrible et sans exemple à Cherbourg, a eu lieu samedi 22 juillet, à dix heures 1/4 du soir, dans la cour de la caserne du 69e de ligne, au port militaire.

Un nommé Pierre Petit, jeune soldat de la classe 1855 du département de la Dordogne, arrivé au régiment depuis trois jours, s'était aposté dans la cour, avec un énorme couteau de boucher, et s'est précipité en furieux sur plusieurs hommes qui sortaient de la cantine, frappant de son couteau ceux qu'il pouvait atteindre. Un sergent le sieur Minet, a succombé immédiatement à un coup de couteau qui lui à ouvert l'abdomen et perforé les intestins ; un autre sous-officier a été grièvement blessé d'un coup dans le côté, cinq fusiliers ont également reçu des blessures plus ou moins graves, mais qui ne mettent point leur vie en danger.

Aux cris des victimes, la garde du quartier est accourue pour se saisir de l’assassin. Il a fallu employer la baïonnette pour désarmer ce forcené, qui a été blessé dans la lutte à un bras et à la poitrine.

Tous ces blessés, au nombre de sept, ont été transportés sur le champ à l'hôpital maritime. L'assassin a été mis dans la salle dite des Consignes, où il est gardé à vue par deux factionnaires.

D'après les renseignements qui nous sont donner, sur ce criminel, Petit serait un homme d'un caractère sombre, d'un tempérament brutal, et d'une intelligence peu développée. Cependant c'est avec préméditation qu'il a commis son forfait. Le soir même, sur les sept heures, il avait acheté son couteau chez un coutelier de Cherbourg, et c'était évidemment dans l'intention de l'employer à l'usage odieux qu'il en a fait. Avait-il à la caserne des inimitiés, des vengeances à assouvir ? On ne saurait le supposer, puisqu'il n'était incorporé au régiment que depuis trois jours, et qu'il ne connaissait même pas les militaires qu'il a frappés.

 L'infortuné sous-officier mort sous les coups de l'assassin Petit, le sieur Minet (François), sergent à la 4e compagnie du 1er bataillon du 69e, était né à Paris, le 14 septembre 1827 ; il devait être libéré du service à la fin de l'année. Ses obsèques ont eu lieu lundi l'après-midi avec une pompe particulière ; tout le corps d'officiers du 69e, le colonel en tête, tous les sous-officiers des différentes armes de la garnison, la compagnie à laquelle avait appartenu le défunt, et une partie du régiment, ont accompagné le corps jusqu'au champ funéraire. (Source : Le Journal de Honfleur)

Une noyade

 

Août 1854   -   Jeudi matin, à Langrune, un jeune prêtre, ordonné de la Trinité, M. Jean-Baptiste Bouvet, né et domicilié à Flers, se baignait en compagnie de deux autres personnes. La mer montait et elle était agitée. Tout-à-coup cet ecclésiastique, qui avait eu l'imprudence d'aller trop loin et sans un guide sur, disparut dans le varech.

On le retira presque immédiatement, mais malgré les soins qui lui furent prodigués, il ne put être rappelé à la vie. Le corps a été reporté à Flers.

-   Le même jour, à Lion-sur-Mer, un autre malheur du même genre, a failli arriver. Une dame qui était allée, seule, prendre un bain à la mer, a été renversée par une vague et elle se serait noyée sans les prompts secours qui lui furent portés par M. le marquis de Folleville. (Source : Le Journal de Honfleur)

 

 


 

La fêtes de l’Empereur.

 

Août 1854   -   M. le préfet vient d'adresser aux sous-préfets et aux maires du département la circulaire suivante, relative à la célébration de la fête de l'Empereur :

Caen, le 5 août 1854.          Messieurs,

La France célèbrera, le 15 août, la fête de l'Empereur. Vous aurez à vous concerter avec l'autorité ecclésiastique pour la cérémonie religieuse, qui consistera dans un Te Deum chanté à l'issue de la messe paroissiale.

S. M. I. désire que sa fête soit particulièrement marquée par des actes de bienfaisance et des distributions faites aux familles indigentes ; je m'empresserai d'accueillir favorablement les votes de fonds qui me seront adressés dans ce but.

L'anniversaire du 15 août est doublement une fête nationale. Les populations s'associeront à la pensée de leurs magistrats pour célébrer dignement une solennité qui leur rappelle les bienfaits que la France, maintenue par une politique pleine de force et de grandeur à la tête des nations, tient de la sagesse et de la fermeté de l'Empereur.    

Agréez, etc...                    Le Préfet, TONNET.   (Source : Le Journal de Honfleur)

 


 

Nouvelles locales.

 

Août 1854   -   Sur la proposition de M. le Recteur, et de l'avis du conseil académique, S. E. le Ministre de l'instruction publique a accordé des récompenses consistant en médailles d'argent et de bronze et mentions honorables, à plusieurs institutrices et directrices de salles d'asile de notre département. Au nombre des institutrices qui ont obtenu ces récompenses se trouve Mlle Lemanissier, institutrice à Honfleur, qui a reçu une mention honorable. (Source : Le Journal de Honfleur)

 

Liste des villes et villages du Calvados

 


Naufrage.

 

Août 1854   -   La nouvelle d'un déplorable sinistre parvenue hier au soir ici par la voie télégraphique, a causé sur la place la plus douloureuse émotion.

Le frère du « Humbold », le « Franklin » a péri sur les côtes de l'Amérique. L' « America » a appris l'événement à son escale à Halifax, par une dépêche de New-York, datée du 20 juillet. Les détails manquent ; on sait seulement que le « Franklin » comme le « Humbold », a fait côte, et qu'on le tient pour totalement perdu. On s'occupait à sauver la cargaison, dont une partie était fort endommagée. Les mesures indiquées à l'égard de la cargaison, autant que le silence gardé par les passagers, prouvent que, du moins, on n'a à regretter la perte d'aucune existence humaine. Mais la perte matérielle est considérable, autant que regrettable, sous tous les rapports.

Navire et cargaison étaient évalués ensemble à trois millions et demi. Le tout était assuré sur diverses places. La part des assurances havraises est estimée à 500 000 fr.

Ce préjudice particulier, tout sensible qu'il puisse être pour notre place, s'efface pourtant devant le dommage plus général résultant de la perte successive de ces deux magnifiques bâtiments, qui composaient la ligne transatlantique américaine du Havre à New-York. (Source : Le Journal de Honfleur)

 


Les suicides.

 

Août 1854   -   Du tableau officiel du nombre des suicides constatés judiciairement depuis l'année 1826 jusque et y compris l'année 1852, il résulte que, dans le cours de 27 années, 71 418 personnes se sont volontairement donné la mort.

Les suicides ont suivi une regrettable progression. Il y en a eu 1 759 en -1826, 5 674 en 1852. (Source : Le Journal de Honfleur)

 


 

 Les gardes-champêtres.

 

Novembre 1852   -  Par une dépêche en date du 19 octobre, M. le ministre de la guerre informe MM. les préfets que les administrations municipales sont autorisées, par analogie avec les administrations, des forêts, à prendre, sur leur demandes, dans les magasins de l'État, moyennant remboursement, ou à faire fabriquer, à leur compte dans les manufactures de l'état les armes dont elles auraient besoin pour armer leurs gardes-champêtres, ceux du moins que ces fonctionnaires pour lesquels les besoins du service rendraient cette formalité nécessaire.

Les gardes-champêtres peuvent être armés d'un mousqueton de gendarmerie, modèle de 1642, avec baguette, et un sabre d'infanterie, modèle de 1816. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 


 

les Académies universitaires

 

Novembre 1852   -  Il est très sérieusement question de rétablir les 27 académies universitaires telles qu'elles existaient avant la loi actuelle. Caen redeviendrait ainsi chef-lieu d'un ressort académique, comme par le passé. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 


 

Le rétablissement de l'Empire.

 

Novembre 1852   - Le département du Calvados, à la date du 27 octobre, comptait 612 communes qui ont voté des pétitions, ou des adresses pour le rétablissement de l'Empire. Ces actes diffèrent dans leur rédaction, mais tous témoignent chaleureusement d'une profonde reconnaissance pour le libérateur

du pays et pressent l'avènement de l'empire sous Napoléon III. 130 communes de l'arrondissement de Bayeux figurent dans ce chiffre de 612. (source : L’Indicateur de Bayeux)

 


Les inondations

Novembre 1852   -  Les journaux recommencent à parler d'inondations. En plusieurs endroits de la France, les rivières sont débordées de nouveau et causent des dégâts considérables.

Notre département n'est pas à l'abri de toute crainte, et les pluies de tous ces jours justifient jusqu'à un certain point ces appréhensions. L'Orne a de nouveau envahi la prairie de Caen, et l'Aure, déjà grosse à Bayeux, recommence à rouler avec violence ses eaux jaunâtres.

Espérons pourtant que nous en serons quittes, cette fois, pour la peur, et que le dicton qui nous menace cette année de CINQ inondations, sera en défaut. (Source : L’Indicateur de Bayeux)


 

Berniéres-sur-Mer

 

Septembre 1937  -  Une fête religieuse à Bernières-sur-Mer.  -  Dimanche prochain 12 septembre la paroisse de Bernières-sur-Mer fêtera les noces d'argent pastorales de son curé. 

M. l'abbé Hébert, chapelain épiscopal. La cérémonie sera présidée par Mgr Lemercère, vicaire général. A 7 h. 30 et à 8 h. 30, messes de communion. A 9 h. 45, départ de la procession ; à 10 heures, grand'messe en musique, sermon par M. l'abbé Robert Letourmy, professeur au Petit Séminaire de Caen, enfant de la paroisse. 

A l'issue de la messe, remise d'une gerbe au Monument aux Morts et retour en procession jusqu'au presbytère. 

A 15 heures, vêpres solennelles, allocution de M. le Curé et salut du Saint Sacrement. 

Les chants de la journée seront dirigés par M. Mancel Min, maître de chapelle. (Source : Le Moniteur du Calvados)   Voir plus 

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