Édition du Calvados                                                                                                                                                                                                                                                             Édition du 1er Juillet 2023

UN SIÈCLE D'HISTOIRE du CALVADOS 

 

Eun syielle d'histouère d'Calvados

 

JOURNAL DES ÈVÉNEMENTS, BRUITS ET NOUVELLES DU CALVADOS

 

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Le sous-lieutenant du 1er régiment d'infanterie de marine.

 

Octobre 1854   -  Nouvelles locales.   -   Un certain nombre de jeunes soldais de notre, arrondissement se trouvaient à la bataille d'Alma : Les zouaves seuls comptaient quatre jeunes gens de notre ville ; ils n'ont reçu aucunes blessures.

Un jeune officier, appartenant à l'une des familles les plus honorables de ce pays, M. Martin des Pallières, sous-lieutenant du 1er régiment d'infanterie de marine, a été moins heureux. En gravissant un des coteaux occupés par les Russes, il a eu la jambe gauche fracassée par une balle. Le journal « la Flotte » annonce que sa blessure, quoique grave, ne nécessitera pas l'amputation. Espérons que l'armée conservera ce brave officier, digne émule de son jeune frère qui, tout récemment, a reçu, pour un brillant fait d'armes au Sénégal, la Croix d'officier de la Légion d'honneur.

Un brave.   -   Nous avons annoncé, dans notre numéro de mardi dernier, que M. Martin des Pallières, sous-lieutenant au 1er régiment d'infanterie de marine, avait reçu à la jambe gauche une blessure grave, en gravissant un des coteaux occupés par les Russes.

Aujourd'hui, « le Moniteur », nous apprend que, par décret impérial du 21 octobre, ce jeune officier a été élevé au grade de Chevalier de la Légion d'honneur « pour s'être particulièrement distingué à la bataille de l'Aima ». (Source : L’Indicateur de Bayeux)

Les jeunes soldats.

 

Octobre 1854   -  Mardi matin, les jeunes soldats du Calvados, faisant partie de la réserve de 1853, ont quitté Caen pour se diriger sur leurs corps respectifs. Ils emportaient de nombreux drapeaux aux devises et inscriptions guerrières. Par leur attitude et leurs chants patriotiques, tous témoignaient d'un ardent enthousiasme, manifesté par les cris : Vive l'Empereur ! à bas Nicolas ! (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 


 

 La prise de Sébastopol.

 

Octobre 1854   -  Le bruit des salves d'artillerie, tirées lundi soir au château de Caen, pour célébrer la victoire de l'Aima, avait été apporté jusqu'à Bayeux, non par un Tartare, mais par de braves gens qu'un premier désappointement n'avait pas rendus plus patients. On voulait, à toutes forces, que le canon du château et les cloches caennaises eussent annoncé cette fois la prise de Sébaslopol : tout cela n'eu était encore que le glorieux prélude. Il faut donc se résigner à attendre encore quelque temps le grand événement tant désiré, et surtout à l'attendre, une fois pour toutes, réalisé d'une manière officielle. (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 


 

Une procession.

 

Octobre 1854   -  Nouvelles locales.   -   Dimanche dernier, l'ouverture du Jubilé a été célébrée dans notre ville par une procession générale du clergé de toutes les paroisses, réuni à la Cathédrale. Cette procession, à laquelle assistaient un concours immense de fidèles, s'est rendue, par un temps magnifique, à l'église de Saint-Exupère. (Source : L’Indicateur de Bayeux)


 

Une anecdote.

 

Octobre 1854   -     Comme exemple du sang-froid français, voici une anecdote que raconte le « Journal de Constantinople » :

Un artilleur, natif de Paris, a eu les deux bras emportés en chargeant sa pièce. Il prend le chemin de l'ambulance. En route, il rencontre son capitaine : « Pauvre garçon, lui dit celui-ci, les gredins, comme ils vous ont arrangé ! »   « Ah ! ne m'en parlez pas, mon capitaine, reprit l'artilleur ; ils ne m'en ont pas seulement laissé un pour manger la soupe ». Et il continua sa route. (Source : L’Indicateur de Bayeux)


 

La marine.

Novembre 1854   -     -   Cinq nouveaux bâtiments de l'escadre de la Baltique, deux vaisseaux et trois avisos à vapeur sont arrivés à Cherbourg : les vaisseau le « Jemmapes », de 100 canons, entré le 23 octobre à midi, et précédé de 24 heures par l'aviso à vapeur le « Cocyte », le vaisseau le « Page » de 100 canons, entré le 24 octobre, à 8 heures du matin, et précédé par l'aviso à vapeur le « Laborieux », enfin l'aviso à vapeur l' « Aigle », de 220 chevaux, entré le 25 octobre.

Par suite de ces arrivages, il se trouve en rade cinq vaisseaux de l'escadre de la Baltique : le « Breslaw », le « Duperré », le « Duguesclin »,

Liste des villes et villages du Calvados

 


Avis important

Septembre 1854   -     Beaucoup d'ouvriers de notre département se sont rendus au Havre, dans le but d'y être employés aux travaux de construction des nouvelles fortifications ; mais, arrivés dans cette ville, ils n'ont trouvé, au lieu du travail à la journée sur lequel ils comptaient, que du travail à la tache, à un prix très minime qui, eu égard surtout à la nature des terrains où ont lieu les terrassements, ne leur donne pas un salaire suffisant pour vivre dans une ville où tout est d'une excessive cherté.

Il serait donc à désirer que MM. les Maires prémunissent les ouvriers contre les déceptions qui les attendent, lorsque ces derniers viennent faire signer leurs passeports ou leurs livrets.

Une note, que nous trouvons dans le Journal du Havre et qui est ainsi conçue, doit prendre place tout naturellement après cet avis, qu'elle ne rend que plus opportun :

« M. Garnier, adjudicataire des travaux des forts qui se construisent sur les hauteurs du Havre, a reçu ordre de dresser des baraquements pour loger un millier de soldats russes, que l'on destine à travailler aux terrassements ». (Source : L’Indicateur de Bayeux)


 le « Jemmapes » et le « Tage ».

On attend à tout moment, malgré le mauvais temps, les quatre autres vaisseaux de l'escadre : « l’Inflexible », « l’Austerlitz », « l'Hercule » et le « Trident », et les bâtiments à vapeur le « Darien », le « Phlégéton », le « Laplace », la « Reine Hortense » et le « Goéland ». (Source : L’Indicateur de Bayeux)

 


 

Vol sacrilège.

 

Novembre 1923   -   La gentille commune de Louvigny a un modeste monument aux Morts, placé à l'angle de deux chemins et entretenu avec le plus grand soin. Pour la Toussaint, des mains pieuses avaient placé, dans chacune des quatre urnes métalliques qui l'entourent, un joli pot de chrysanthèmes. Ces fleurs ont été enlevées dans la nuit de samedi à dimanche.

Par qui ? On ne suppose pas que ce soit par des habitants de la commune mais plutôt par quelque ambulant qui n'a pas eu conscience de l'abjection de son apte. (Source : Le Bonhomme Normand)

 


 

Les hommes s’en mêlent !

 

Novembre 1923   -   M. Aldonec Leconte, 70 ans, cultivateur à Courseulles-sur-Mer, qui avait mouillé son lait dans la proportion de 19 % et, de plus, l'avait écrémé, a été condamné à 1 mois de prison avec sursis, à 500 fr. d'amende, à l'affichage et à l'insertion du jugement. (Source : Le Bonhomme Normand)


  Le temps qu’il fait.

Septembre 1923   -   L'horrible cataclysme du Japon semble avoir été annoncé chez nous par la tempête qui avait sévi pendant la semaine. Cette tempête a causé des dégâts partout et en particulier sur la côte où la mer démontée a bouleversé les plages.

A la suite de ces perturbations, le temps s'est fortement refroidi et les étrangers frileux ont déjà commencé à déserter les stations balnéaires.

Pendant ces journées troublées quantité d'oiseaux de mer et de migrateurs : goélands, oies sauvages, courlis, chevaliers, pieds-rouges, pluviers ont passé au-dessus de notre région se dirigeant vers le Sud. (Source : Le Bonhomme Normand)

 

 

Un peu d’espoir.

 

Novembre 1923   -   Dans l'Est de notre département, le nombre des naissances se relève et l'emporte sensiblement, sur celui des décès. C'est ainsi que, dans l'arrondissement de Pont-Évêque pour le 3e trimestre 1923, les naissances ont été de 351 et les décès de 247. L'excédent des naissances depuis le 1er janvier est de 317. A remarquer que Honfleur entre pour beaucoup dans cette amélioration. (Source : Le Bonhomme Normand)

 


 

 Les tripes de Caen.

 

Novembre 1923   -   A propos de tripes, puis-je faire remarquer combien se sont accrus, en ces dernières années, les amateurs de ce mets ?

Nos tripes à la mode de Caen sont connues partout maintenant. Leur succulente recette s'est transmise dans presque toute la France et on les sert aussi bien sur les tables parisiennes que sur les nôtres.

Même, nous les exportons et certains fabricants sont parvenus à enfermer dans de solides boites, ne craignant pas les voyages ni les aventures, le mets délicieux qui fut inventé chez nous. L'un d'eux même, d'une ville, voisine de la nôtre, n'a-t-iI pas eu recours au patois pittoresque et presque à la littérature pour lancer une marque originale de fripes en boites ? « Guettez-mé cha ! Sentez-mé cha ! Goûtez-mé cha », lit-on sur l'étiquette, au-dessous d'un dessin représentant une Normande servant une potée de tripes. Et, à côté, ces vers dont, tout au moins, certaines rimes sont riches à millions :

Le Triomphe des Tripe ?

La poularde du Mans, le jambon de Bayonne, la choucroute ce plat que l'Alsace nous donne, Les pâtés de Toulouse ou ceux de Périgueux, Ia truffé, mets de roi, les crêpes, mets de gueux, Les rillettes de Tours, l'exquise galantine, Et le foie onctueux qu'on déguste en tartine. Ne font pas oublier l'arôme provoquant des Tripes qu'on prépare à la mode de Caen.

Vraiment, l'eau vous en vient à la bouche ! — Garçon ! une portion de tripes et une bouteille de bon baire bien tiré ! (Source : Le Bonhomme Normand)

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