Édition du Calvados Édition du 1er Juillet 2023 |
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UN SIÈCLE D'HISTOIRE du CALVADOS
Eun syielle d'histouère d'Calvados
JOURNAL DES ÈVÉNEMENTS, BRUITS ET NOUVELLES DU CALVADOS
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Les jeunes soldats.
Octobre
1854
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Mardi
matin, les jeunes soldats du Calvados, faisant partie de la réserve
de 1853, ont quitté Caen pour se diriger sur leurs corps respectifs.
Ils emportaient de nombreux drapeaux aux devises et inscriptions
guerrières. Par leur attitude et leurs chants patriotiques, tous
témoignaient d'un ardent enthousiasme, manifesté par les cris : Vive
l'Empereur ! à bas Nicolas ! (Source : L’Indicateur de Bayeux)
La prise de Sébastopol.
Une procession.
Octobre
1854
-
Nouvelles locales.
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Dimanche dernier, l'ouverture du Jubilé a été célébrée
dans notre ville par une procession générale du clergé de toutes
les paroisses, réuni à la Cathédrale. Cette procession, à laquelle
assistaient un concours immense de fidèles, s'est rendue, par un
temps magnifique, à l'église de Saint-Exupère. (Source : L’Indicateur
de Bayeux)
Une anecdote.
Octobre
1854
-
Comme
exemple du sang-froid français, voici une
anecdote que raconte le « Journal de Constantinople » : Un
artilleur, natif de Paris, a eu les deux bras emportés en chargeant
sa pièce. Il prend le chemin de
La marine.
Novembre 1854 - - Cinq nouveaux bâtiments de l'escadre de la Baltique, deux vaisseaux et trois avisos à vapeur sont arrivés à Cherbourg : les vaisseau le « Jemmapes », de 100 canons, entré le 23 octobre à midi, et précédé de 24 heures par l'aviso à vapeur le « Cocyte », le vaisseau le « Page » de 100 canons, entré le 24 octobre, à 8 heures du matin, et précédé par l'aviso à vapeur le « Laborieux », enfin l'aviso à vapeur l' « Aigle », de 220 chevaux, entré le 25 octobre. Par suite de ces arrivages, il se trouve en rade cinq vaisseaux de l'escadre de la Baltique : le « Breslaw », le « Duperré », le « Duguesclin », |
Liste des villes et villages du Calvados
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Avis important Septembre
1854
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Beaucoup
d'ouvriers de notre département se sont rendus au Havre, dans le but
d'y être employés aux travaux de construction des nouvelles
fortifications ; mais, arrivés dans cette ville, ils n'ont trouvé,
au lieu du travail à la journée sur Il
serait donc à désirer que MM. les Maires prémunissent les ouvriers
contre les déceptions qui les attendent, lorsque ces derniers
viennent faire signer leurs passeports ou leurs livrets. Une
note, que nous trouvons dans le Journal du Havre et qui est ainsi
conçue, doit prendre place tout naturellement après cet avis,
qu'elle ne rend que plus opportun : « M. Garnier, adjudicataire des travaux des forts qui se construisent sur les hauteurs du Havre, a reçu ordre de dresser des baraquements pour loger un millier de soldats russes, que l'on destine à travailler aux terrassements ». (Source : L’Indicateur de Bayeux) |
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le « Jemmapes » et le « Tage ». On attend à tout moment, malgré le mauvais temps, les quatre autres vaisseaux de l'escadre : « l’Inflexible », « l’Austerlitz », « l'Hercule » et le « Trident », et les bâtiments à vapeur le « Darien », le « Phlégéton », le « Laplace », la « Reine Hortense » et le « Goéland ». (Source : L’Indicateur de Bayeux)
Novembre
1923
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La gentille
commune de Louvigny a un modeste monument aux Morts, placé à l'angle
de deux Par
qui ? On ne suppose pas que ce soit par des habitants de la commune
mais plutôt par quelque ambulant qui n'a pas eu conscience de
l'abjection de son apte. (Source : Le Bonhomme Normand)
Les hommes s’en mêlent !
Novembre
1923
-
M. Aldonec
Leconte, 70 ans, cultivateur à Courseulles-sur-Mer, qui avait
mouillé son lait dans la proportion de 19 % et, de plus, l'avait
écrémé, a été condamné à 1 mois de prison avec sursis, à 500
fr. d'amende, à l'affichage et à l'insertion du jugement.
(Source : Le Bonhomme Normand)
Septembre
1923
-
L'horrible
cataclysme du Japon semble avoir été annoncé chez nous par la
tempête qui avait sévi pendant la semaine. Cette tempête a causé
des dégâts partout et en particulier sur la côte où la mer
démontée a bouleversé les plages. A
la suite de ces perturbations, le temps s'est fortement refroidi et
les étrangers frileux ont déjà commencé à déserter les stations
balnéaires. Pendant ces journées troublées quantité d'oiseaux de mer et de migrateurs : goélands, oies sauvages, courlis, chevaliers, pieds-rouges, pluviers ont passé au-dessus de notre région se dirigeant vers le Sud. (Source : Le Bonhomme Normand)
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Novembre 1923 - Dans l'Est de notre département, le nombre des naissances se relève et l'emporte sensiblement, sur celui des décès. C'est ainsi que, dans l'arrondissement de Pont-Évêque pour le 3e trimestre 1923, les naissances ont été de 351 et les décès de 247. L'excédent des naissances depuis le 1er janvier est de 317. A remarquer que Honfleur entre pour beaucoup dans cette amélioration. (Source : Le Bonhomme Normand)
Les tripes de Caen.
Novembre
1923
-
A propos de
tripes, puis-je faire remarquer combien se sont accrus, en ces
dernières années, les amateurs de ce mets ? Nos
tripes à la mode de Caen sont connues partout maintenant. Leur
succulente recette s'est transmise dans presque toute la Même,
nous les exportons et certains fabricants sont parvenus à enfermer
dans de solides boites, ne craignant pas les voyages ni les aventures,
le mets délicieux qui fut inventé chez nous. L'un d'eux même, d'une
ville, voisine de la nôtre, n'a-t-iI pas eu recours au patois
pittoresque et presque à la littérature pour lancer une marque originale
de fripes en boites ? « Guettez-mé cha ! Sentez-mé cha !
Goûtez-mé cha », lit-on sur l'étiquette, au-dessous d'un dessin
représentant une Normande servant une potée de tripes. Et, à
côté, ces vers dont, tout au moins, certaines rimes sont riches à
millions : Le
Triomphe des Tripe ?
La
poularde du Mans, le jambon de Bayonne, la choucroute ce plat que
l'Alsace nous donne, Les pâtés de Toulouse ou ceux de Périgueux, Ia
truffé, mets de roi, les crêpes, mets de gueux, Les rillettes de
Tours, l'exquise galantine, Et le foie onctueux qu'on déguste en
tartine. Ne font pas oublier l'arôme provoquant des Tripes qu'on
prépare à la mode de Caen. Vraiment, l'eau vous en vient à la bouche ! — Garçon ! une portion de tripes et une bouteille de bon baire bien tiré ! (Source : Le Bonhomme Normand) |
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